3 idéaux parentaux sur lesquels lâcher prise

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Je (et d’autres blogs ou sites Internet qui traitent d’éducation) parle souvent des besoins des bébés et des enfants.

Pourtant, l’éducation bienveillante passe aussi par la reconnaissance de nos propres besoins de parents. Pour pouvoir être connectés avec nos propres besoins, nous devons aussi apprendre à lâcher prise sur certains points.

Aliette de Panafieu expose 3 choses sur lesquelles nous gagnerions à lâcher prise pour accompagner nos enfants dans une dynamique de respect :

1. Faire le deuil de nos représentations idéalisées

Nous avons tous ce type de représentations de l’enfant qui dort 12 heures par nuit; du bébé qui ne fait que manger, dormir et gazouiller; de l’enfant qui coopère en toutes situations; de la famille heureuse de prendre le petit déjeuner ensemble et dans la sérénité avant de partir pour une bonne journée…

Or se raccrocher à ces idées bonnes et belles mais irréalistes ne nous aident pas dans le feu de l’action du quotidien. Au contraire, elles ont tendance à nous frustrer car on ne sent pas à la hauteur de ces exigences ou alors on commence à en vouloir aux enfants, au conjoint de ne pas être conformes à ces projections idéalisées.

Cela nous aidera à faire le deuil de l’enfant qui fait tout bien, au même rythme que nous.

 

2. Faire en sorte que nos convictions ne deviennent pas des principes rigides et froids

Avoir des convictions éducatives qui deviendraient des certitudes froides, rigides et désincarnées est un obstacle à une bonne relation d’éducation et d’accompagnement. La théorie ne doit jamais prendre toute la place :-). La rigidité nous empêchera d’être capables de nous adapter, de faire des compromis, de négocier. Au contraire, nous chercherons toujours à contrôler tout et tout le monde autour de nous.

Cette phrase m’a fait penser au statut Facebook d’une maman maternante et ancrée dans l’éducation bienveillante, que je suis sur Facebook. Elle y raconte qu’elle n’aurait jamais imaginé aider son enfant à s’asseoir alors qu’elle est pour la motricité libre, qu’elle n’aurait jamais imaginé donner autre chose que du bio à sa fille, qu’elle n’aurait jamais imaginé accoucher par césarienne alors qu’elle avait préparé son accouchement à domicile… Vous pouvez retrouver son statut plein de bon sens sur sa page Péri-Natalité, la particule de ma nouvelle vie

 

3. Accepter d’être des parents imparfaits

L’imperfection est le prix à payer pour être vivants ! Accepter d’être des parents imparfaits, c’est se tromper, recommencer, poser des questions et surtout savoir que l’accompagnement, les apprentissages et l’entrainement à être parents prennent du temps.

Pour autant, on peut décider de se renseigner sur de nouvelles manières d’envisager la parentalité et l’autorité pour faire des choix éclairés et prévenir les dérapages vers les violences éducatives, et entre autres :

  • se faire seconder,
  • demander de l’aide,
  • s’excuser auprès de ses enfants,
  • connaître des techniques de retour au calme,
  • amorcer un travail sur soi-même pour comprendre nos blessures passées,
  • “s’outiller” avec des manières de communiquer dans la bienveillance,
  • passer du temps en couple,
  • prendre soin de soi en s’accordant des temps de pause.

 

Source : vidéo d’Aliette de Panafieu, basé sur son livre “J’aide mon enfant à grandir dans le respect”