12 outils d’éducation bienveillante pour accompagner les enfants sans fessée ni punition 

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Je vous propose différentes approches pour élever les enfants avec bientraitance. L’éducation bienveillante, telle qu’envisagée ici, s’apparente plus à un accompagnement respectueux qu’à une méthode d’éducation. Ces quelques idées aident à apaiser les relations parents/ enfants. 

1. Assurer la sécurité en respectant l’intégrité de l’enfant et sans l’humilier

Arnaud Deroo explique que l’autorité éducative se pense en termes de responsabilité, pour rendre l’enfant acteur et responsable de ses actes. Le projet éducatif n’est pas l’obéissance mais l’écoute des états émotionnels de l’enfant et le respect de ses besoins.

Face à un comportement où il y a infraction à une règle sociétale, la réaction de l’adulte doit aider l’enfant à comprendre la portée de ses actes et la nécessité du respect de la règle pour vivre ensemble. 

Face à un comportement “non civilisé”, l’enfant doit être entendu dans son besoin et il faut qu’on lui dise qu’il y a en lui d’autres moyens pour satisfaire ce besoin qu’en tapant, agressant, insultant… que ces comportements ne sont pas acceptables.

Quand un enfant est élevé avec empathie, il ne cherche que rarement à dépasser les règles, les limites, à mettre en difficulté ses parents puisqu’il intègre “J’ai de l’importance, tu as de l’importance. – Arnaud Deroo (Porter un regard bien-traitant sur l’enfant et sur soi)

Le Dr Haim Ginott propose une façon de fixer des limites qui invitent à la coopération (l’ordre n’est pas forcément chronologique) :

– Reconnaître et reformuler le désir de l’enfant

“Tu as vraiment envie de regarder la télé ce soir”/ “Tu as l’air très fâché contre ta soeur”

– Rappeler les règles

“La règle dans cette maison est “pas de télé les soirs en semaine” “/ “Tu peux être furieux contre ta soeur mais pas question de lui faire mal”

– Rediriger l’action ou suggérer des façons d’exaucer le désir

“Tu pourras regarder la télé samedi soir et tu choisiras le film : tu as réfléchi à ce qui te ferait envie ?”/ “Tu peux lancer autant de pierres que tu veux par terre.”

– Compatir avec la frustration de l’enfant

“Tu souhaiterais que cette régle n’existe pas !”/ “Si tu veux, tu peux me dire ou me montrer ou même dessiner combien tu es fâché”.

On utilisera alors un langage positif car dire ce qu’on ne veut pas ne rend pas forcément clair ce qu’on veut : si on veut que l’enfant ne touche pas un caillou, une formulation de ce type serait possible “le caillou reste par terre, tu peux mettre ton hochet à la bouche et/ou toucher le caillou avec ton main, tes pieds”

 Je vous invite à lire ces articles pour d’autres outils concrets  :

30 propositions pour poser des limites aux enfants avec respect (inspirées par Catherine Dumonteil Kremer)

Exprimer nos limites personnelles aux enfants avec la Communication Non Violente (en vidéo)

2. Donner des choix et accorder le droit de parole

Cet aspect est parfois critiqué dans le sens où elle relève de la manipulation parce que l’adulte propose des “faux choix” aux enfants et que l’enfant peut refuser tous les choix proposés. Les faux choix sont donc à user avec modération, en dernier recours quand on se sent épuisé, et non capable de faire preuve de créativité, tout en acceptant que l’enfant ne se plie pas aux choix que nous lui proposons. L’écoute empathique sera alors utile pour refléter les émotions et besoins de l’enfant qui dit non : à quoi dit-il oui quand il dit non aux adultes ?

Par ailleurs, les “faux choix” et les consignes formulées sous forme de suggestions sont à éviter avant l’âge de 5 ans. Les jeunes enfants (moins de 5 ans) ont avant tout besoin d’instructions claires et bienveillantes. (lire)

A un enfant qui fait trop de bruit : “Tu as le choix : tu peux rester ici et cesser de faire du bruit ou tu peux quitter la pièce et continuer à faire du bruit. Tu décides.”

A un enfant qui refuse de prendre sa douche : “Tu préfères la douche avant ou après le repas ?”

A un enfant qui court dans les magasins : “Stop la course ! Voici tes choix : tu peux marcher ou tu peux t’asseoir dans le chariot. Tu décides.”

A un enfant qui ne veut pas s’habiller : “Tu préfères t’habiller tout seul ou tu préfères que je t’aide ?” / “Tu as envie de commencer par le haut ou par le bas ?”/ “Tu as envie de porter le maillot vert ou le maillot rouge aujourd’hui ?”

A un enfant qui a du mal à se “mettre en route” le matin : “Il pleut aujourd’hui. Qu’est-ce qu’on met aux pieds quand il pleut ?”

 

3. Réfléchir à l’organisation familiale et passer à l’action

Parfois, l’espace proposé ne correspond pas aux enfants et peut entraîner des comportements inappropriés et des conflits parents/enfants.

Je repense à une famille dont le petit mange les croquettes du chat (ma fille l’a fait aussi jusque tard !) : il suffit de mettre les croquettes en hauteur plutôt que de s’époumoner ou de risquer une crise. L’enfant finira bien par s’en lasser (je ne connais pas d’enfant de 10 ans qui mange encore des croquettes…).

Sécuriser et adapter la maison éviterait bien des conflits. Il existe toujours une solution pour adapter une maison (pour des fils électriques, mettre une gaine ou les scotcher contre le mur par exemple; pour une boîte à outils, mettre un cadenas…).

On pourrait proposer de vrais objets pour limiter l’envie de l’enfant de fouiller dans les endroits de la maison dangereux :

  • un panier avec un fouet, des carrés de tissu de toutes les textures, une casserole, une brosse à cheveux, des pinces à linge, un gros pinceau, des gros galets lavés, des pommes de pin, un masque pour les yeux…
  • un placard accessible dans lequel l’enfant peut prendre tout ce qu’il veut sans danger (des tupperware, des cuillères, des couvercles incassables, des ustensiles en bois, des tubes ou bouteilles vides…)

Repenser l’organisation du temps peut aussi être bénéfique : un enfant sera plus irritable et moins patient, moins coopératif s’il a faim ou s’il a sommeil par exemple. Pourquoi ne pas avancer l’heure du dîner ou prévoir un petit en cas (compote, amandes, morceaux de fruits ou de légumes frais ou secs…) si on sent qu’il ne sera pas capable d’attendre le prochain repas ? Je connais une maman qui propose un chewing gum à sa fille à 11h30, le temps de patienter entre l’école et la maison.

Pour aller plus loin : 10 manières de préparer l’environnement familial pour des enfants épanouis

 

4. Anticiper et prévoir

Quand on sait qu’on va être confronté à une longue attente ou à un long voyage, mieux vaut adopter une démarche proactive pour éviter énervement et conflits.

Selon les activités et les difficultés anticipées, il est possible de prévoir des petites choses pour occuper et distraire les enfants (crayons de couleur et feuilles, petits jeux faciles à transporter, livres…) mais aussi pour combler leurs besoins primaires (des gâteaux et/ou fruits, de l’eau, des mouchoirs).

Vous pourrez par exemple trouver un kit de coloriage pour patienter à ce lien : Kit de survie à télécharger gratuitement.

Expliquer à l’enfant de quoi sera faite la journée permet aussi de prévenir crises et conflits.

Pour ma part, je sais que ma fille s’endort systématiquement en voiture. Or elle a tendance à être complètement déboussolée quand on arrive et qu’elle se réveille. Cela s’est traduit plus d’une fois en scènes de pleurs et de cris. Maintenant, je la préviens quand on monte en voiture : en plus de lui dire où on va, je lui dis que je continuerai à rouler quand elle dormira, que je la détacherai quand on sera arrivé, que je la porterai dans mes bras et qu’elle pourra se réveiller tranquillement dans mes bras avec un câlin. Il n’y a plus jamais eu de crises (je l’ai même prise plusieurs à fois à faire semblant de dormir juste pour le câlin du réveil tout doux !).

 

5. Ecouter avec empathie

Pour entendre ce qu’a à dire un enfant, il s’agit d’instaurer un climat de confiance pour que l’enfant comprenne qu’il peut dire tout ce qu’il a sur le coeur, pas seulement ce que ses parents ont envie d’entendre.

Accueillir ne veut pas dire être d’accord mais entendre ce que les enfants vivent, ressentent en essayant d’adopter  leur point de vue d’enfants.

Le parent essaie de comprendre ce que ressent l’enfant, de saisir le message caché. Ensuite, le parent transforme sa compréhension dans ses propres mots et retourne le message à l’enfant pour vérification. Mais le parent devra être attentif à ne pas transformer son propre message en évaluation, en opinion, en conseil, en raisonnement, en analyse ou encore en question. L’écoute empathique aide l’enfant à en dire plus, à approfondir, à mieux développer sa pensée. Finalement, l’écoute empathique aide l’enfant à trouver ses propres solutions à ses problèmes.

Il me semble que tu es…

Tu te sens en quelque sorte comme…

Tu aimerais pouvoir/ tu aimerais mieux… / tu n’aimerais pas…

Tu détestes sûrement…

Tu as l’air/ tu sembles/ j’ai l’impression que tu es…

…, c’est ça ? 

Tu veux dire que…

Tu crois que…

Cette chose/ cet événement/ cette décision te paraît…

6. Ne pas faire à la place de l’enfant et respecter son rythme

De nombreux conflits sont dûs à des malentendus entre parents et enfants.

Un enfant qui reçoit une explication ou une correction qu’il n’a pas sollicitée alors qu’il est en train de faire un effort pour comprendre ou faire quelque chose tout seul ressentira une grande frustration, source de colère.

« Lorsqu’on souffle une solution à celui qui cherche, ça le met en rage ! » John Holt

N'aidez jamais un enfant à faire une tâche qu'il se sent capable d'accomplir seul

 

7. Savoir que les caprices n’existent pas

Pour Maria Montessori, les adultes appellent caprices tout ce qui n’a pas une cause apparente, « toute action illogique et invincible ». Il devient alors nécessaire de chercher la cause de toute manifestation estimée capricieuse chez un enfant précisément parce qu’elle échappe aux adultes. Sauf que l’enfant est guidé par la puissance de l’énergie psychique en lui. Il y a une cause à toute manifestation, toute réaction de l’enfant.

« Ce caprice doit prendre à nos yeux l’importance d’un problème à résoudre, d’une énigme à déchiffrer. » – Maria Montessori

Isabelle Filliozat abonde en ce sens.  Elle définit les « caprices » comme « un comportement que l’adulte ne comprend pas« . Le caprice est donc le jugement, l’interprétation et l’étiquette posée par un adulte sur le comportement qu’il ne comprend pas chez un enfant. Selon la psychothérapeute, les caprices n’existent pas : les adultes parlent de « caprices » quand ils ne comprennent pas les oppositions, les refus des enfants.

Le problème est que l’idée de « caprice » est très prégnante dans la société : même si les choses sont en train de bouger, on entend souvent qu’il faut se méfier des caprices, que les enfants cherchent à manipuler et à dominer les adultes, qu’ils ont des intentions négatives, voire perverses qu’il faut briser absolument. Or cette idée de caprice n’aide pas les parents. Il n’y a pas d’intentions négatives derrière le comportement “négatif” d’un enfant… mais probablement une cause qui a besoin d’être identifiée et prise en compte. Je vous propose cet article pour découvrir 5 raisons qui peuvent expliquer les comportements inappropriés des enfants.

Il est vrai que les enfants ont des comportements qui désarçonnent les adultes. Isabelle Filliozat indique que la meilleure façon de comprendre le besoin caché qui s’exprime derrière un caprice est de raisonner en termes de besoins, d’attachement et de stades de développement des enfants : « qu’est-ce qui se passe ? pourquoi l’enfant agit-il comme ça ? quel est le besoin caché que l’enfant cherche à exprimer ? comprend-t-il la consigne ? est-il capable physiquement de faire ce que je lui demande ? est-ce que le réservoir affectif de mon enfant est assez rempli ? ».

Cela ne passe pas forcément par le fait de poser ces questions à l’enfant car il est trop immature pour y répondre. En revanche, accepter, reconnaître et accompagner la détresse de l’enfant peut aider à le calmer :

« Quelque chose te dérange vraiment. »

« Cela à dû te faire peur/ te mettre en colère/ te rendre triste, jaloux… »

8. Décrire au lieu de se fâcher

La violence éducative est souvent le fruit de la colère. Il existe des alternatives à la réaction violente face aux comportements que nous estimons inappropriés des enfants :

  • décrire le problème

Je vois du lait renversé/ que le verre est cassé/ un vêtement déchiré/ de la peinture sur le mur.

  • exprimer les émotions

Afin d’éviter d’attaquer l’enfant, il est plus efficace de commencer ses phrases par le pronom JE :

Je suis fâché(e)/ triste/ contrarié(e)/ indigné(e)/ déçu(e)/ embarrassé(e)/ inquiet(e)…

J’ai peur que…

  • expliciter les attentes

Pour le lait renversé : “Il nous faut une éponge pour essuyer”

Pour le verre cassé : “On a besoin d’un balai pour ramasser”

Pour la peinture : “Je m’attends à ce que la peinture soit nettoyée”

Voici un exemple de scénario basé sur cette attitude d’un parent face à ses enfants sur excités dans la voiture :

“Je ne peux plus supporter tout ce bruit à l’arrière. Je veux jouir de mes vacances et avoir du bon temps quand je conduis. Lorsqu’il y a du bruit à l’arrière, je deviens nerveux et je déteste conduire. Et je tiens fortement à apprécier ces vacances moi aussi.” – extraits de Parents efficaces

 

9. Mettre l’enfant en situation de partenariat

On peut éviter de penser pour l’enfant mais l’impliquer dans les décisions le concernant de plusieurs manières :

  • montrer à l’enfant comment redresser la situation

Dire ce qui est nécessaire pour que la situation soit redressée.

  • donner des renseignements

“La date de retour du livre est passée. Il faut le rendre à la bibliothèque.”

  • utiliser la résolution de problèmes à plusieurs

“Que pouvons-nous faire pour que cela se passe bien pour toi et pour moi ? “

“Je suis sûre que vous pouvez trouver une solution pour jouer ensemble.”

Je l’ai utilisé récemment avec ma fille : nous avions invité une copine à manger avec nous et la dernière fois, il y avait eu crise pour savoir laquelle des 2 appuierait sur le bouton de l’ascenseur… Cette fois ci, j’ai anticipé et leur ai dit sur le parking : “Vous vous êtes disputées la dernière fois à cause du bouton de l’ascenseur. Je suis sûre que vous allez trouver un moyen cette fois pour vous entendre.” Finalement, elles ont proposé d’appuyer l’une à l’aller et l’autre au retour :-).

 

10. Adoucir la réalité par l’imaginaire et l’humour

Si vous êtes incapable d’accorder réellement quelque chose à l’enfant, accordez-le lui par l’imaginaire. C’est une façon de dire non sans faire mal. – Dr Haim Ginott (Entre parent et enfant)

Le recours à l’imagination au service de l’éducation permet de reconnaître les désirs de l’enfant (par exemple s’il veut un nouveau jouet, des bonbons, une glace…) sans pour autant accéder à la demande.

Faber et Mazlish donnent l’exemple d’un enfant qui réclamait une nouveau télescope à son père : le premier insistait sur la nécessité vitale d’une nouveau télescope plus puissant que l’ancien (au moins de force 200) tandis que le dernier répondait que le télescope actuel était parfaitement adapté pour un enfant.

Le père, voyant que la dispute n’était pas loin, a alors changé de stratégie :

« – Ainsi, tu aimerais vraiment avoir un télescope d’une force 200.

– Ouais ! Pour voir les cratères.

– Tu veux les voir de beaucoup plus près ?

– C’est ça !

– Tu sais ce que j’aimerais ? Je voudrais avoir assez d’argent pour t’acheter ce télescope D’ailleurs, étant donné ton intérêt pour l’astronomie, je souhaiterais avoir assez d’argent pour t’en acheter un de force 400.

– D’une force de 600.

– Une force de 800.

– Un télescope avec une force de 1 000 !

– Un…un…

– Je sais… je sais… Si tu le pouvais, tu m’achèterais celui du Mont Palomar ! »

Faber et Mazlish insistent sur le fait de vraiment se laisser aller et de partir complètement dans le fantastique. L’enfant comprend alors que vous vous souciez de ses désirs, suffisamment pour imaginer ses souhaits les plus fous.

 

11. Proposer des moments de retour au calme

Il y a un outil de discipline positive que j’aime bien : c’est le temps de retour au calme.

L’idée est de proposer aux enfants un espace de retour au calme avant de se laisser déborder par la colère des deux côtés.

Cet espace serait agrémenté de coussins, de crayons et feuilles pour dessiner la colère, de livres, éventuellement d’une boîte à émotion (lien ici) ou d’une roue de la colère (lien ici) grâce auxquels les enfants auraient à disposition des moyens de se calmer par eux-mêmes.

roue des choix colère

L’adulte pourrait alors demander à l’enfant : “J’ai l’impression que tu as besoin d’un temps calme. Est-ce que cela t’aiderait d’aller dans l’espace de retour au calme ? Si tu veux, je peux t’y conduire/ t’accompagner”. Ainsi, l’enfant dispose des moyens de se calmer et cela diminue le risque d’engrenage du conflit parent/enfant. Pour autant, cet espace de retour au calme ne doit pas une sorte de “coin” doux, d’isolement moins coercitif que le coin. Ce dont l’enfant a avant tout besoin est d’empathie et de présence chaleureuse. 

Lire cet article pour des alternatives au coin et à l’isolement des enfants.

 

12. Se reconnecter avec l’enfant

C’est dans les moments les plus conflictuels que l’enfant a besoin de se ressourcer. Les câlins et les jeux partagés sont les meilleurs moyens de remplir le réservoir d’amour de votre enfant.

Les simples faits d’accorder du temps à l’enfant, de le regarder et de lui dire “J’aime passer du temps avec toi, j’apprécie de te voir jouer” lui permettront de se recharger en amour.

l'amour est un carburant citation isabelle filliozat

Par ailleurs, ces outils ne sont rien sans un travail sur soi et ses blessures d’enfance. Très souvent, nous sommes submergés par des sur-réactions émotionnelles qui sont liées à notre mémoire traumatique. Il est impossible (ou presque) d’adopter une éducation bienveillante sans travail sur la mémoire traumatique afin de comprendre ce qui est touché en nous par les comportements que nous jugeons inappropriés chez nos enfants.

 


 Les livres indispensables que je consulte sans modération  :

Haim Ginott – Entre parent et enfant

Thomas Gordon – Parents efficaces

Maria Montessori – L’enfant

Faber et Mazlish – Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent

Arnaud Deroo – Porter un regard bien traitant sur l’enfant et sur soi

Jane Nelsen – La discipline positive

Catherine Dumonteil-Kremer – Poser des limites à son enfant et le respecter

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