Marshall Rosenberg affirme que les humains ne disent qu’une seule chose lorsqu’ils communiquent :

  • s’il-te-plaît
  • merci

Nous devons réapprendre à dire ces deux mots en langage girafe car les dire en langage chacal est critique, violent et oppressif.

Nous devons apprendre à entendre les besoins insatisfaits, à entendre ce qui est vivant même quand les gens disent s’il-te-plaît d’une façon très bizarre.

Comment répondre en langage girafe à un chacal qui dit s’il-te-plaît ?

Il faut mettre nos oreilles de girafe quand un chacal nous dit : “Le problème avec toi, c’est que…”.

Quand un chacal s’exprime de cette manière, il souffre et  a un besoin non satisfait. Le vrai problème est que le chacal ne connaît que cette façon critique de demander.

L’éducation chacale est triste et tragique car dire s’il-te-plaît en langage chacal garantit que nous n’aurons pas ce que nous souhaitons ou alors que ce que nous obtiendrons est motivé par la honte, la culpabilité ou encore la punition. Et rappelez-vous de la vidéo 2 : nous le payerons un jour !

Pour éviter de déclencher une guerre, les oreilles de girafe n’entendent que des besoins et des sentiments, jamais de critique.

Quand je passe en langage girafe, j’imagine les sentiments et je devine les besoins :

qu'est ce que tu ressens ? quel est ton besoin ? CNV

 

Isabelle Filliozat dans l‘Intelligence du cœur prend cet exemple : 

“J’ai l’impression que tu ne m’aimes plus” dit Raymonde à son mari René. Si René répond du tac au tac “Mais si”, alors il bloque la communication et met la relation en danger. Raymonde se sent incomprise car René lui confirme en quelque sorte qu’il n’en a rien à faire d’elle. Et oui ! René ne fait pas cas de ce que tente d’exprimer Raymonde maladroitement. Elle serait plus rassurée d’entendre la vérité de la part de son mari : 

“Ecoute, c’est vrai, depuis quelques jours je suis énervé contre toi parce que je ne sais pas quoi faire. J’ai vraiment envie d’aller voir mes parents et tu ne veux pas venir”.

Comment ne plus jamais entendre une seule critique grâce à la communication non violente ?

Les girafes apprennent à ne plus écouter les pensées. Si une girafe demande à un chacal : “Quel besoin n’est pas satisfait ?” et que celui-ci répond “Je pense que…” alors les deux interlocuteurs sont dans une situation de conflit et de souffrance. Les girafes savent :

  • envisager les pensées seulement comme des ouvertures, des fenêtres vers les besoins de son interlocuteur,
  • voir derrière les mots.

Pour résumer comment passer du langage chacal au langage girafe, nous devons apprendre à :

communication non violente par marshall rosenberg