3 conseils pour moins râler sur les enfants

râler sur les enfants

Quand nous râlons (sur nos enfants mais pas que…), nous pensons que c’est un moyen de satisfaire nos besoins (besoin d’ordre, de calme, de respect…). Or râler n’est pas une stratégie efficace pour obtenir la satisfaction d’un ou plusieurs de nos besoins insatisfaits.

Si nous râlons sur un enfant, ce dernier va se sentir attaqué car nous le rendons coupable. Toute envie d’écouter ou de coopérer s’envole alors. L’effet des râleries intempestives a plutôt tendance à déclencher des comportements de défense et de protection :  fuir, ignorer ou attaquer. En conséquence, râler, accuser ou crier sur les enfants ne pourra jamais amener à une relation plus sereine ni à plus de coopération.

Christine Lewicki, coach et co-auteure de J’arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint), nous conseille de décider en toute conscience que râler ne fasse plus partie de nos options pour gérer les problèmes du quotidien. Elle propose 3 clés pour moins râler sur les enfants :

1.Regarder ce que nous pouvons changer

Si nous voulons que quelque chose change dans notre vie de famille pour plus d’harmonie, alors que pouvons-nous faire différemment ?

>>> Des pistes pour y parvenir :

8 pistes pour moins crier sur les enfants (et s’occuper de soi et de ses enfants dans le calme)

FAMILLE : 7 clés pour transformer les conflits en coopération

4 trucs à savoir pour que les enfants écoutent mieux

 

2.Apprendre à parler en mode “je”

L’expression de nos émotions et de nos besoins en messages-Je est plus efficace que d’accuser l’autre en utilisant la communication “klaxon” comme l’appelle Jacques Salomé (tu, tu, tu).

C’est tout le principe de la communication non violente (CNV) : apprendre à reconnaître ce que nous ressentons (nos émotions) et ce que nous voulons (nos besoins) et les exprimer sans accuser l’autre. Exprimer nos sentiments et nos besoins de parents pourraient alors être vu comme une troisième voie entre l’autoritarisme et le laxisme.

Le “je” permet de prendre la responsabilité de ce que nous vivons et de parler dans un langage authentique de coeur à coeur. Le “je” crée du lien, de l’empathie et de la bienveillance.

Quand on parle de nous, quand on expose notre vulnérabilité, les enfants auront plus envie de coopérer.

>>> Des pistes pour y parvenir :

Communication Non Violente : les bases de la CNV pour une introduction à une nouvelle manière de communiquer

Les 3 piliers de la communication bienveillante en famille

 

3.Provoquer régulièrement des discussions “plaisirs” avec les enfants

Nous pouvons nous engager à dégager du temps pour des discussions avec les enfants sans mentionner le rangement, les devoirs ou les problèmes de discipline, d’école. Ce type de discussion participe à créer du lien avec eux en parlant de ce qui va bien et de ce qui les intéresse, de ce qu’ils aiment et de ce que nous aimons (loisirs, livres, séries, chansons…).

Ces discussions font du bien à tout le monde.

Cela peut également passer par le rituel des 3 kifs par jour : chaque soir, les membres de la famille se racontent leurs trois meilleurs moments de la journée, font preuve de gratitude pour une action appréciée d’un autre membre de la famille.

>>> Des pistes pour y parvenir :

Le temps d’échange en famille : un outil de discipline positive

Les immenses bénéfice de cultiver la gratitude en famille !

 

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Source : J’arrête de râler sur mes enfants, et mon conjoint : 21 jours pour changer de Christine Lewicki et Florence Leroy (éditions Eyrolles). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.

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