La bienveillance en famille : commençons par semer ce que nous voulons récolter dans nos familles !

bienveillance famille

Si nous voulons du calme, il faut planter du calme. Si nous voulons de la coopération, il faut planter de la coopération. – Florence Leroy et Christine Lewicki

Si nous voulons plus de bienveillance dans nos familles, nous pouvons commencer par en semer davantage. Un proverbe célèbre ne dit-il pas justement qu’on récolte ce qu’on sème :) ?

La bienveillance, une double disposition positive : veiller au bien des personnes qui nous entourent et à notre propre bien

La bienveillance se présente comme une disposition favorable envers soi-même et les membres de notre famille.

1.Envers les membres de notre famille

Pour développer la bienveillance, nous pouvons apprendre à détecter l’état émotionnel des personnes qui nous entourent. Cela passe par une intention de regarder vraiment, par une attention aux signes non verbaux, par un raisonnement en termes de besoins (physiologiques, affectifs, moteurs…) et d’attachement.

Est-il/elle fatigué.e ? déçu.e ? triste ?

A-t-il faim ?

A-t-elle sommeil ?

Son réservoir est-il vide ?

Ressent-elle de la peur ? de l’appréhension ?

Se sent-il rejeté ? inutile ?

A-t-il besoin de se défouler ? A-t-elle besoin de nature ?

méthode crac

 

Une fois que nous savons que l’autre est perturbé, en colère, triste…, nous pouvons ensuite l’aider pour trouver plus de bien-être ensemble. Nous pouvons nous connecter avec l’autre à travers :

  • des mots positifs (J‘ai l’impression que…/ C’est vrai que c’est difficile de…/ Je t’aime/ Tu peux pleurer dans mes bras/ Tu as besoin de…),
  • des gestes (Tu voudrais un câlin, un massage ?),
  • des questions ( A ton avis, qu’est-ce qui a provoqué cette situation ?  Qu’as-tu ressenti quand… ? Qu’est-ce que l’autre a pu ressentir ? Comment te sens-tu par rapport à ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui t’aiderait ?),
  • des jeux (des idées ici)…

citation parentalité ludique

2.Envers soi-même

On pourra en parallèle apprendre à détecter et accueillir notre propre état émotionnel :

  • Comment je me sens ?
  • Quelles sont mes sensations ?
  • Où est-ce que je sens de la tension ?
  • Quelle émotion monte en moi ?

 

Le fait d’accueillir nos émotions permet d’en prendre conscience et de passer par le cerveau rationnel qui nous permet de choisir notre réponse (plutôt que de nous laisser entraîner par une réaction qui sera sûrement plus virulente et moins bienveillante que ce qu’on souhaiterait vraiment). Parfois, dix secondes de recul ou de pause peuvent faire une grosse différence. Lors de cette pause, nous pouvons faire le point sur notre état intérieur afin de ne pas laisser notre inconscient, notre histoire, nos croyances limitantes, nos émotions parasites prendre des décisions à notre place :

  • qu’est-ce qui m’agace ici ?
  • qu’est-ce que je peux faire et qui pourra générer du changement ?
  • de quoi ai-je besoin ? de quoi l’autre a-t-il besoin ?

Par exemple, nous pouvons créer des rituels qui instaurent des moments propices au calme : mettre de la musique classique, allumer la maison avec des bougies ou des lumières tamisées, parler avec une voix douce et basse

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Le fait de choisir notre réponse plutôt que d’avoir une simple réaction devient alors un acte de liberté et de bienveillance. – Florence Leroy et Christine Lewicki

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Source : J’arrête de râler sur mes enfants (et mon conjoint) de Florence Leroy et Christine Lewicki (Pocket Editions). Disponible en médiathèque, en librairie et sur internet.

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