Parents : 7 trucs pour éviter la violence quand on a envie de frapper (par Isabelle Filliozat)

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1. Respirer profondément pour revenir à nous même et ne pas être hors de nous 

Des stratégies anti-craquage peuvent être développées et des affiches peuvent être intégrées à des endroits stratégiques dans la maison pour se souvenir de ne pas céder à la violence. Un exemple ci-dessous :

éviter de s'énerver sur les enfants

2. Écouter notre envie et mettre des mots dessus : “j’ai envie de le/la frapper”

Nous avons le droit d’avoir envie de frapper, mais nous n’avons pas le droit de passer à l’acte. Ecouter l’envie et l’exprimer (à l’oral ou à l’écrit) permet d’apaiser les accès de violence qui nous envahissent parfois.

 

3. Écouter et reconnaître le besoin

Nous avons tous une bonne raison de penser comme nous le faisons. Trouver cette raison et se donner les moyens de satisfaire le besoin non satisfait derrière l’envie de violence (ou de projeter cette satisfaction dans le futur) permet de se libérer.

 

4. Se centrer sur l’enfant et ce qui se passe en lui

Les enfants ont également de bonnes raisons de penser et d’agir comme ils le font. Quand on se met à leur place, qu’on prend conscience de ce qui se passe en eux, de leurs propres besoins non satisfaits, on peut mieux comprendre leur comportement et y apporter une réponse adéquate.

 

5. Se revoir enfant au même âge

Prendre conscience de ce que nous ressentions dans le même type de situation à l’époque aide à comprendre l’enfant aujourd’hui devant nos yeux.

 

6. Prendre une bonne dose d’amour

Se rappeler l’amour que nous portons à nos enfants, évoquer des images de bonheur commun est le meilleur moyen de ne pas céder à la violence : le jour de leur naissance, leurs premiers pas, le premier cadeau de la fête des Mères/ Pères, leur entrée à l’école…

 

7. Passer le relais/ se faire épauler

On peut passer le relais au conjoint, aux grands parents, à d’autres membres de la famille. On peut passer un coup de fil à un(e) ami(e). On peut se rendre dans des lieux d’accueil parents/ enfants pour souffler, parler. On peut demander de l’aide auprès des services d’Etat (comme la CAF, les TISF). On peut appeler des numéros de téléphone dédiés à l’écoute des parents en souffrance.

Il existe des points info écoute parents-familles, des lieux d’accueil parents-enfants (comme les LAEP), des maisons de la famille (les « maisons ouvertes » ou les « maisons vertes »). Les mairies connaissent les noms, les adresses et les coordonnées de ces lieux.

Le gouvernement a mis en place dans tous les départements et toutes les villes :

  • des points d’information famille : social-sante.gouv.fr
  • des lieux d’accueil enfants-parents pour enfants de moins de 6 ans : mon-enfant.fr
  • un réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (REAAP) pour enfants et adolescents : informations
  • la médiation familiale : mediation-familiale.org
  • la PMI, protection maternelle et infantile
  • Allô parents-bébé : numéro vert, gratuit et anonyme d’aide aux parents, de la grossesse aux 3 ans de l’enfant au 0 800 003 456

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Inspiration : Au coeur des émotions de l’enfant d’Isabelle Filliozat (éditions Poche Marabout)

 

 

Pour aller plus loin : PARENTS : que faire quand on n’en peut plus…

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