5 principes fondamentaux de la parentalité positive (par Catherine Gueguen)

La parentalité positive telle qu’elle est définie par le Conseil de l’Europe se définit par un comportement familial qui respecte l’intérêt supérieur de l’enfant et ses droits comme l’énonce la Convention des Nations Unies relatives aux droits de l’enfant, qui prend aussi en compte les besoins et ressources des parents.

Les parents qui s’engagent dans la voie de la parentalité positive respectent les droits de l’enfant en favorisant une éducation non violente.

La parentalité positive n’est pas une parentalité permissive ou laxiste : elle donne le cadre et les règles dont l’enfant a besoin de manière à s’épanouir en sécurité et dans le respect des autres.

Le concept de parentalité positive se fonde sur une série de principes fondamentaux :

  • 1. Une éducation affective et émotionnelle qui répond aux besoins affectifs des enfants (besoins d’amour, d’affection, de sécurité émotionnelle)

besoins affectifs des enfants

Des ressources pratiques : Connaître les étapes de la maturation émotionnelle des enfants pour mieux les comprendre et les accompagner

 

  • 2. Un cadre et des règles de vie qui visent à assurer la sécurité physique et la santé tout en conciliant respect de soi et respect des autres

Des ressources pratiques : Exprimer nos limites en respectant l’intégrité des enfants et sans les humilier

 

  • 3. Une reconnaissance en tant que personnes à part entière des enfants à travers une écoute empathique, un droit à l’expression émotionnelle et un amour inconditionnel

Des ressources pratiques : Parents efficaces : 3 règles d’or de la communication entre parents et enfants

  • 4. Une autonomisation progressive via des libertés et des droits qui permettent de renforcer chez les enfants le sentiment personnel de compétence et de pouvoir personnel

Des ressources pratiques : Les 4 étages de la confiance en soi (la confiance en soi ne se donne pas, elle se construit !)

 

  • 5. Une éducation non violente excluant tout châtiment corporel (fessée, gifle, isolement…) ou psychologiquement humiliant (chantage, menace, moquerie, privation, cris, mensonge…).

Les châtiments corporels constituent une violation des droits de l’enfant au regard de son intégrité physique et de sa dignité humaine. La loi du 10/07/2019 interdit tout recours au châtiment corporel : les fessées, tapes sur les mains, tirages d’oreilles ou de cheveux et pincements sont punis par la loi en France (et dans de nombreux autres pays).

Des ressources pratiques : Il n’existe pas de bonne fessée ! Exposé sur les conséquences de la violence éducative et ressources pour en sortir

5 principes fondamentaux de la parentalité positive

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Source : Pour une enfance heureuse : repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau de Catherine Gueguen (édition Pocket). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.

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