Faut-il (et peut-on) éviter à nos enfants toute blessure émotionnelle ?

On ne peut pas éviter toutes les blessures mais on peut être des parents conscients, attentifs et à l’écoute. A partir du moment où nous sommes capables de nous connecter à ce qui touche l’enfant, à ce qui l’anime, à son élan vital, certaines blessures pourront être atténuées, libérées car l’enfant pourra parler des chocs qu’il a connus.

 

C’est quand personne ne mesure ce qui se passe pour l’enfant que la blessure s’ancre en lui. On ne peut pas changer le choc mais on peut changer la relation à ce qui est en prêtant notre capacité empathique.

Nous avons besoin d’empathie à chaque seconde. – Isabelle Padovani

En tant que parents, nous pouvons parler avec douceur et avec amour, nous mettre en lien, écouter avec innocence la réalité de l’enfant.

J’ai besoin que ce que je vis soit mesuré. – Isabelle Padovani

Dans le cadre familial, une des principales blessures émotionnelles des enfants est la perte de l’intégrité et de la souveraineté :

  • quand nous choisissons à leur place,
  • quand nous ne les voyons pas, quand nous ne voyons pas leur réalité,
  • quand nous nions ce qu’ils sont en train de dire, ce qu’ils sont.

 

Lire cet article pour en comprendre les mécanismes : De la blessure non écoutée au symptôme, quand la blessure émotionnelle devient traumatisme

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Un livre pour aller plus loin : Elever nos enfants avec bienveillance : L’approche de la communication non violente de Marshall Rosenberg

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