Pourquoi ne plus aller à l’école peut rendre les enfants (plus) heureux…

Je me pose de plus en plus la question de l’instruction en famille pour ma fille (en CE1). Son enseignante me parle d’hyperactivité et je la vois dépérir jour après jour. J’accueille ses pleurs et sa tristesse devant le fait d’aller à l’école mais je vois bien qu’il y a une vraie souffrance derrière. Elle m’a dit plusieurs fois : “Pourquoi j’arrive pas à être sage comme K. ?” ou “J’aimerais bien être comme O. et rester tranquille, mais j’y arrive pas”. Quand je lui parle d’instruction en famille, elle me dit : “ça va être trop bien, on va faire des Alphas et des maths toute la journée !”.

Vendredi dernier, elle s’est lancée dans un cahier d’activités et n’a pas voulu arrêter avant 23h… alors je vois bien que ce n’est pas une question de fainéantise ou de compétences. Elle aime apprendre mais, malgré ses efforts et sa bonne volonté, elle n’arrive pas à se fondre dans le moule exigé par l’école. Son enseignante me dit bien que ce n’est pas une question de comportement (elle est dans le “vert”) mais qu’elle n’arrive pas à se concentrer, qu’elle n’arrive pas à “adopter sa posture d’élève”.

Par ailleurs, je fréquente de nombreuses familles pratiquant l’instruction en famille et je vois bien que ces enfants là contre disent toutes les prédictions ou les stéréotypes à leur sujet (asociaux, faible niveau, dépendants de leurs parents…).

Alors ce type de vidéo me conforte dans mon idée et me pousse à trouver des solutions pour m’organiser et pouvoir offrir ce cadeau à ma fille…

Et comme le dit Logan LaPlante, cet état d’esprit basé sur la créativité et le bonheur peut être cultivé à l’école traditionnelle :). En voici trois exemples ici (dans un collège public), ici (le modèle des écoles Sudbury) ou ici (les écoles du 3° type initiées par Bernard Collot dans l’enseignement public).