Dans l’éducation, il faut avancer avec une infinie tendresse pour le petit d’homme qui refait un bout de l’histoire des hommes
Dans le livre Le plaisir d’apprendre, Philippe Meirieu insiste sur les trésors d’ingéniosité et d’imagination qu’enseignants et parents doivent développer pour mettre l’esprit en alerte et l’intelligence en appétit. Il propose des idées pour faire naître le désir et le plaisir d’apprendre :
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des questions étranges au quotidien
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des expériences inédites
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des situations nouvelles
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dépasser les idées préconçues et stéréotypées
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créer des énigmes
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susciter l’attente
Demander l’avis de l’enfant, lui poser la question “A ton avis, qu’est-ce qui va se passer maintenant ?”, profiter de toutes les occasions pour faire des expériences (la cuisine : “qu’est-ce qui se passe si on oublie les oeufs dans la quiche ? qu’est-ce qui se passe si je fais chauffer des grains de maïs ? qu’est-ce qui se passe si je fais bouillir l’eau pendant 5 min, 15 min, 30 min, 1 heure ?”; une balade en forêt :”qu’est-ce qui se passe si j’arrache une fleur sans les racines et que je la replante ? qu’est-ce qui se passera dans quelques semaines si je ramasse une chenille ?…)
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inviter l’enfant dans des sorties variées
Philippe Meirieu insiste sur un renversement de paradigme dans l’école : passer de l’intérêt de l’usage (“à quoi ça sert ?”) au plaisir de comprendre (“comment ça marche ?”)