L’enthousiasme, cet engrais qui fait fleurir l’enfance (par André Stern)
Le rôle du jeu dans le développement de l’enfant : pourquoi les enfants jouent-ils ?
Il n’existe rien de mieux pour apprendre que le jeu
L’enfant est disposé naturellement au jeu. C’est la première chose qu’il fait quand on le laisse tranquille. L’enfant vient donc au monde équipé avec le meilleur dispositif d’apprentissage : il s’agit du JEU.
Qu’est-ce qui arriverait à un enfant qui jouerait toute sa vie ? André Stern prend son exemple propre : il n’est jamais allé à l’école et ses parents l’ont laissé suivre son propre chemin, ses envies, ont encouragé ses apprentissages informels et autonomes.
Jouer et apprendre sont synonymes pour l’enfant
Quand un adulte demande à l’enfant d’arrêter de jouer, cela revient à lui demander de respirer sans prendre d’air ! Et l’enfant pense qu’il a un problème…
Les enfants sont des imitateurs nés
Les enfants aiment que les imitations parfaites du monde entrent dans leurs jeux.
Il n’existe pas de cerveau “bête” ou de cerveau “intelligent” : la clé est l’enthousiasme
Le cerveau se développe comme un muscle là où l’enfant l’utilise avec enthousiasme. – André Stern
Quand l’enfant est enthousiaste à propos d’une chose, apprendre se fait tout seul.
Un enfant de 2/3 ans ressentirait une tempête d’enthousiasme toutes les 2 à 3 minutes. Tandis qu’un adulte ressentirait la même quantité d’enthousiasme 2 à 3 fois par an !
Non seulement l’enfant vient au monde équipé avec le meilleur dispositif d’apprentissage (la prédisposition au jeu) mais il a aussi à disposition un engrais pour le cerveau (l’enthousiasme, “sa portion d’engrais portable”).
Comment ne jamais perdre son enthousiasme ?
Il y a en chacun d’entre nous un génie potentiel qui n’attend qu’une chose : s’enthousiasmer ! – André Stern
Se débarrasser des hiérarchies entre les métiers et les matières scolaires
André Stern et Albert Jacquard se rejoignent sur ce point.
Ne pas retirer l’enfant du monde pour le préparer au monde : le laisser aller dans le vaste monde !
André Stern se désole de voir que l’enfant qu’il dit “optimisé pour le vaste monde” est mis à l’écart du monde (qui attire pourtant tant l’enfant spontanément) pour aller à l’école afin de le préparer justement au monde. Il y voit là une drôle de contradiction !
Rétablir la confiance dans les compétences et les dispositions spontanées des enfants
J’en parle dans ces articles :