Une chanson pour l’oiseau : un album simple et intemporel pour aborder la mort avec les enfants

Résumé de l’éditeur

une chanson pour l'oiseau

Les enfants l’ont trouvé là, étendu sur l’herbe, les yeux fermés. Ils écoutent son cœur mais il ne bat plus. Le petit oiseau est mort. Tous ensemble, ils lui organisent de vraies funérailles, comme les grandes personnes le font lorsque quelqu’un meurt. Ils couvrent l’oiseau de fleurs et chantent en son honneur…

Paru initialement en 1938 au sein d’un recueil de Margaret Wise Brown (1910-1952), Une chanson pour l’oiseau n’a été publié sous la forme d’un album illustré par Remy Charlip (1929-2012) qu’en 1958. Est-ce parce qu’ils sont tous deux enfants de Brooklyn que leurs œuvres ont fini par se croiser ? Malgré la vingtaine d’années qui les séparent, ils possèdent en effet bien des choses en commun, dont une certaine indépendance d’esprit et un mépris des conventions qui les ont placés à l’avant-garde de leurs contemporains. Et même si l’auteur est décédé depuis six ans quand paraît la version illustrée de Remy Charlip, on retrouve chez ces deux insatiables créateurs le souhait de s’adresser aux enfants en évacuant tout superflu – une façon singulière d’aller droit au cœur de leur public.

Un livre paru dans la collection Cligne Cligne : des merveilles de la littérature pour la jeunesse, méconnues du public francophone, chinées aux quatre coins du monde. L’opportunité d’une renaissance pour des albums patinés par le temps et verts comme le printemps.

J’ai aimé

  • Une mise en page atypique, simple, légèrement désuète : une double page de texte suivie d’une double page d’illustration, des dessins d’une autre époque

une chanson pour l'oiseau

  • Des mots précis et poétiques en même temps, un récit tout en retenue et en émotions en même temps

une chanson pour l'oiseau

  • La mort de l’oiseau est un symbole pour parler de la mort en général : les enfants qui ont perdu un proche (ou un animal de compagnie) y trouveront des paroles et des images réconfortantes

une chanson pour l'oiseau

  • Les étapes du deuil sont amenées avec beaucoup de finesse : le corps mort, la tristesse qui l’accompagne, le creusement de la tombe dans le respect (l’oiseau est enveloppé dans une feuille de vigne, la tombe est recouvertes de fougères et de violettes), les rituels qui accompagnent le dernier au revoir (les enfants chantent une chanson à l’oiseau, ils pleurent, écrivent un mot sur une pierre tombale), la mémoire qui persiste avant de s’estomper un peu (les enfants reviennent chanter et fleurir la tombe chaque jour).

A partir de 3/4 ans.

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Une chanson pour l’oiseau de Margaret Wise (aux éditions Didier Jeunesse) est disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.

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