Comment aider un enfant triste ?

Comme toutes les émotions, la tristesse de l’enfant réveille automatiquement la nôtre. Il est possible que cette tristesse nous brise le coeur et nous amène à tout faire pour la faire cesser plutôt que l’accueillir et la laisser s’exprimer. Pour certains parents, il est également possible que la tristesse d’un enfant renvoie à une souffrance d’enfance, quand leur propre tristesse était niée et que cela les empêche d’être émotionnellement disponibles pour celle de leurs enfants dans le présent. C’est la raison pour laquelle nous sommes nombreux à nous demander comment aider un enfant triste. 

Tout le monde a le droit d’être triste, et pleurer, ce n’est pas être faible. Cela aide les enfants tristes, filles comme garçons, d’être autorisés à pleurer et d’avoir le droit de manifester leur chagrin en cas de détresse émotionnelle.  Voici 6 pistes pour aider un enfant triste (par exemple, suite à la déception de ne pas avoir été invité à un anniversaire, suite à un rejet par un ami, suite au départ d’un voisin apprécié, suite à l’échec dans une compétition sportive ou une mauvaise note…)

 

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Les choses inefficaces pour aider un enfant triste

Il existe des manières de réagir face à un enfant triste qui sont des réponses obstacles aux émotions. Ces réactions ne vont pas aider un enfant triste  :

• L’empêcher de s’exprimer, de dire et montrer sa peine en lui ordonnant : “Arrête de pleurer”
• Se moquer de lui (“les garçons ne pleurent pas”, “c’est les bébés qui pleurent”, “c’est pas beau les enfants tristes”, “tu fais de la comédie”)
• Expliquer les bonnes raisons qu’il a de ne PAS être triste (la compréhension de la situation ne change rien à la douleur éprouvée)
• Dramatiser (“c’est horrible”) ou dédramatiser/ mettre en perspective (“c’est pas grave”, “il y a plus malheureux que toi”)
• Faire du chantage à la répression émotionnelle (“si tu retrouves le sourire, je t’achète une glace”)
• Punir ou isoler
• Donner des conseils sur les choses à faire pour changer la situation (“tu n’as qu’à…”, “tu devrais…”, “il faut que tu…”)

Pour compléter : 5 livres pour enfants pour apprivoiser et accueillir la tristesse