Comment consoler un enfant ?
Je vous propose une fiche avec des éléments de réponse à la question : comment consoler un enfant ?
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Dans son livre Consolations – Celles que l’on reçoit et celles que l’on donne, Christophe André, psychiatre, rappelle que les humains ont une aptitude biologique à la consolation de (en recevoir et en donner).
La souffrance nous fragilise, la consolation nous humanise. – Christophe André
Consoler, c’est accepter la réalité de la détresse de l’enfant, sans chercher de solution ou de réparation (en tout cas, pas immédiatement), sans donner de conseils, sans parler de soi ou des autres pour relativiser. La consolation n’est ni de la politesse, ni de la gentillesse mais c’est une manifestation de l’amour et de la compassion.
Le besoin de consolation des enfants
Pour consoler un enfant selon Christophe André, voici quelques principes clés à suivre :
Accepter la détresse de l’enfant
Il est important de reconnaître et d’accepter la réalité de la détresse de l’enfant sans chercher immédiatement une solution ou une réparation. Cela signifie ne pas donner de conseils ou de minimiser sa souffrance en parlant de soi ou des autres pour relativiser.
Présence et attention
Être présent et attentif à l’enfant est crucial. Cela peut inclure des gestes simples comme un sourire, une main apaisante sur l’épaule, ou un petit mot réconfortant. La présence physique et émotionnelle est souvent plus importante que les mots.
Écoute active
Écouter l’enfant sans jugement et sans précipitation. Il est essentiel de laisser l’enfant exprimer sa peine et de ne pas chercher à interrompre ce processus avec des paroles réconfortantes prématurées. L‘écoute active montre à l’enfant qu’il est entendu et compris.
Utiliser des mots simples
Si des mots sont nécessaires, ils doivent être simples et sincères. La souffrance peut brouiller l’esprit, donc des mots simples et clairs sont souvent les plus efficaces.
Consolation par l’action et la nature
Parfois, des actions comme une promenade dans la nature, écouter de la musique, ou s’engager dans une activité artistique peuvent aider à consoler. Ces actions peuvent offrir un réconfort et une distraction bienvenus.
Accompagnement dans la durée
La consolation n’est pas un acte ponctuel mais un accompagnement dans la durée. Il est important de répéter les gestes et les paroles de réconfort au fil du temps pour aider l’enfant à se sentir soutenu.
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Source : Consolations – Celles que l’on reçoit et celles que l’on donne de Christophe André (éditions Iconoclaste). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur les sites de ecommerce.
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