Comment passer de la négation des émotions à l’accueil des émotions des enfants ?
Un enfant déçu, triste, apeuré, en colère a besoin de se sentir compris et cru dans ses émotions. Les émotions ne peuvent pas être réparées ni balayées par des conseils. Par exemple, la déception des enfants n’est pas quelque chose que les adultes doivent contrôler ou éliminer, mais plutôt quelque chose à accompagner. La négation des émotions coupe la communication avec les enfants parce que cela revient à éviter d’accueillir le malaise émotionnel de l’enfant.
Quand un enfant est en colère parce qu’il ne réussit pas quelque chose ou découragé par l’ampleur d’une tâche, il n’est pas aidant de lui dire que ce n’est pas si difficile ou que ça va s’arranger. Dire “c’est pas grave !” nie le vécu de l’enfant et empêche la décharge de l’émotion. Quand un enfant est déçu, triste ou angoissé par des difficultés qu’il ne se sent pas capable d’affronter, c’est réellement douloureux pour lui. Quand un adulte (parent ou enseignant) nie ou minimise les émotions d’un enfant, ce dernier peut se sentir coupable de ressentir ce qu’il ressent. Nier les émotions difficiles n’empêche pas les enfants de ressentir de la peur, de la tristesse, de la frustration ou de la déception, mais cela leur apprend à souffrir en silence.
Quand les enfants se sentent compris et rejoints, ils peuvent s’apaiser et passer à la recherche de solutions et, éventuellement, se montrer disposés à demander conseils aux adultes (et même à les écouter !).
Comment passer de la négation des émotions à l’accueil des émotions des enfants ? Voici 8 exemples pour accueillir les émotions difficiles des enfants.