EMOTIONS et PARENTALITE : 4 questions qui permettent de prendre du recul avec les pensées qui alimentent le stress ou la colère

4 questions qui permettent de prendre du recul avec les pensées qui alimentent le stress ou la colère

 

En tant que parents, nous avons de nombreuses occasions par jour de nous sentir débordés par nos pensées, par des scénarios catastrophes ou bien par des actes de nos enfants qui font déborder notre vase, qui viennent toucher des points sensibles en nous.

Pourtant, nos pensées ne sont que des interprétations de situations, colorées par notre état de fatigue, par nos valeurs, par notre histoire personnelle, par notre socio-culture et tant d’autres facteurs. Nous pouvons apprendre à regarder nos pensées avec plus de distance pour éviter de passer de la colère/ stress à la violence contre les enfants. Les 4 questions ci-dessous réduisent l’emprises des pensées qui émergent malgré nous et et nous aident à maintenir le cap de la bientraitance éducative. Pour chacun de ces questions qui aident à prendre du recul, il est recommandé de chercher au moins deux autres points de vue :

1.Qu’est-ce que j’aurais pu penser d’autre dans cette même situation ?

2.Si quelqu’un d’autre que je connais bien avait été à ma place, qu’aurait-il pensé ? 

3.Si j’étais en vacances sans autre chose à faire que me reposer et me détendre, qu’est-ce que je penserais de cette situation ?  

4.Si je me mettais dans la peau d’un observateur extérieur neutre que je ne connais pas et qui ne connaît pas ma famille, que penserait-il ?

 

En déplaçant les points de vue, on s’autorise une pause et on risque moins de réagir à chaud, sous le coup de l’émotion (en criant par exemple). De plus, ces points de vue peuvent éclairer la scène d’une manière inattendue, en amenant à la conscience d’autres paramètres, d’autres besoins non pris en compte. Une fois ce temps pris pour répondre à ces questions, il est alors possible de se demander que faire : qu’est-ce qui est le mieux pour moi ? et pour l’enfant ? et pour la relation, pour le “nous” ?