Un exercice pour aider les parents à laisser l’enfant faire tout seul
Pour se développer sainement, pour grandir et acquérir de la maturité, l’enfant a besoin d’affronter un certain nombre d’échecs, de lutter par moments contre l’adversité et de vivre parfois des émotions douloureuses.
Pensez au prix que devra payer l’enfant qui aura connu le “luxe” d’avoir tout ce qu’il veut. – Tal Ben Shahar
– Se pencher sur les relations avec un enfant et dresser la liste des occasions qui ont permis ou auraient pu permettre de lui faciliter la vie
– Pour chacune, décrire les conséquences de cette intervention (ou non intervention)
– Se demander par écrit si la décision a joué (ou aurait joué) en faveur ou non de cet enfant
– Imaginer des situations qui présentent un défi à relever à l’enfant, qui l’amènent à combattre pour atteindre ses objectifs : quelle serait la position la plus utile, la plus aidante pour l’enfant ? Faire à sa place, donner des conseils non sollicités, être indifférent, regarder avec sourire sans intervenir, proposer de l’aide sans l’imposer… ?
Maria Montessori résume cette attitude en une expression : Aide moi à faire tout seul. C’est aussi le principe de la motricité libre (voir présentation ici).
Je vous propose ces 2 articles en complément :
Comment doser notre aide pour aider utilement l’enfant
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