4 messages d’espoir pour les moments difficiles que nous connaissons avec nos enfants !

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Premier message : il n’existe pas de baguette magique

Parfois, il n’est rien que nous puissions faire pour régler un problème quand nos enfants traversent des remous intérieurs trop violents. Nous pouvons nous efforcer de rester calmes et aimants; être pleinement présents. Improviser avec une grande créativité. Et pourtant, nous ne parviendrons pas à améliorer la situation à ce moment précis. Nous n’avons parfois à offrir que notre présence pour aider nos enfants à traverser leur zone de turbulences intérieures. Lorsque l’enfant exprime le besoin de rester seul, à nous de respecter le besoin qui lui apparaît le plus approprié à son retour au calme. – Daniel Siegel et Tina Payne

Parfois, les efforts de reconnexion, de redirection ou de recadrage échouent. Dans ce cas, on pourrait dire quelque chose comme : “Ce n’est pas le bon moment pour parler de ça. Tu es (/vous êtes) furieux et moi aussi, donc on écoute une chanson pour le moment”.

 

Deuxième message : même nos défaillances ont une influence positive sur nos enfants !

Le fait est qu’aucun de nous n’est parfait, surtout quand il s’agit de réagir au comportement de nos enfants. Nous nous en sortons parfois bien et nous sentons fiers de réussir à demeurer aussi aimants, compréhensifs et patients. A d’autres moments, en revanche, nous ne sommes guère capables de faire mieux que nos enfants. Le comportement infantile qui nous avait agacé devient alors le nôtre. – Daniel Siegel et Tina Payne

Nous pouvons mettre à profit nos défaillances pour progresser et apprendre :

  • elles sont l’occasion pour nos enfants de gérer des situations difficiles et donc de développer et tester leurs aptitudes relationnelles, émotionnelles
  • elles sont l’occasion de s’excuser, de réparer nos torts et, par là, de monter l’exemple aux enfants de la manière dont on peut rattraper une situation qui a dégénéré
  • elles sont l’occasion de vivre le fait que leurs actions peuvent affecter le comportement d’autrui et donc participer au développement de leur empathie
  • elles sont l’occasion de comprendre l’importance de la connexion et de la réparation
  • elles sont l’occasion pour nous de comprendre quels sont les déclencheurs qui ont fait basculer la situation afin de mieux gérer une situation similaire dans le futur
  • elles sont l’occasion de mieux nous connaître nous-mêmes
  • elles sont l’occasion d’exercer notre bienveillance… envers nous-mêmes !

 

Troisième message : nous pouvons toujours rétablir la connexion

Dans la plupart de nos relations d’adultes, lorsque nous rencontrons un échec, nous finissons par le reconnaître ou nous y confronter d’une manière ou d’une autre, et savons réparer nos torts. Mais nombre de parents, lorsqu’il s’agit de leur relation avec leur enfant, préfèrent ignorer purement et simplement la fracture qui s’est produite et ne s’y confrontera jamais. Une telle attitude peut se révéler très blessante et désorienter l’enfant, exactement comme elle le ferait avec un adulte. – Daniel Siegel et Tina Payne

Les ruptures dans la relation et la connexion laissent parents et enfants déconnectés. Rétablir la connexion est de notre responsabilité de parent. Daniel Siegel et Tina Payne proposent plusieurs moyens à cette fin :

  • s’excuser et demander pardon (“Je suis désolé/e. Je pense que j’ai juste réagi parce que je suis exténué/e aujourd’hui. Je sais que je ne m’en suis pas bien sorti/e.”)
  • solliciter l’enfant (“On peut parler de ce que tu as ressenti quand je t’ai crié dessus.”)
  • utiliser l’humour (“Je me suis complètement laissé/e emporter. Qui veut mimer ma tête de folle/fou furieux/se ?”)

 

Quatrième message : il n’est jamais trop tard pour opérer un changement positif

La neuroplasticité cérébrale a montré les possibilités de transformation du cerveau humain et ses capacités d’adaptation tout au long de la vie. Nous pouvons à tout âge adopter une nouvelle philosophie éducative : à tout âge des parents (le cerveau est capable d’apprendre et de créer de nouvelles connexions neuronales tout au long de la vie) et à tout âge des enfants !

Vous pouvez décider que vous essaierez aussi souvent que possible [de vous connecter et d’adopter des redirections bienveillantes]. Et chaque fois que vous ferez cet effort, vous ferez à votre enfant le cadeau d’un parent plus engagé que jamais à bâtir pour lui une vie réussie et heureuse, saine et équilibrée. – Daniel Siegel et Tina Payne

 

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Source : La discipline sans drame : Calmer les crises et aider votre enfant à grandir de Daniel Siegel et Tina Payne Bryson (aux éditions Les Arènes). Disponible en librairie, en médiathèque ou sur internet.

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