12 outils de parentalité positive pour éviter de s’énerver sur les enfants
Comment éviter de s’énerver sur les enfants ? Ces outils de parentalité positive nous invitent, en tant que parents, à ne plus voir les enfants comme désobéissants ou énervants mais comme des enfants qui ont besoin de soutien et qui ont besoin d’apprendre des compétences qu’ils ne possèdent pas encore (comme la maîtrise de soi). On pourrait d’ailleurs faire ce même constat pour les parents : un parent qui s’énerve, qui perd patience, qui crie et qui pète les plombs est un adulte qui a besoin de soutien… et d’outils pour apprendre à faire autrement.
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Dans cette affiche, je vous propose 12 outils de parentalité positive pour éviter de s’énerver sur les enfants. Plus notre boîte à outils est fournie, plus il nous sera facile en tant parents de faire autrement. La sagesse populaire ne dit-elle pas justement que si le seul outil que nous avons est un marteau, nous verrons tout problème comme un clou.
- Dire des phrases moins longues, juste un mot : “Casquette !”
- Capter le regard de l’enfant et provoquer un contact physique en douceur (main sur l’épaule, main sur la main, sourire…)
- Reformuler ce que l’enfant éprouve et se dit pour lui témoigner de l’empathie : “Je vois bien que tu es déçue et que tu aurais préféré… C’est vrai que c’est frustrant. C’est dur pour toi.”
- Sortir d’un conflit en faisant une pause, en écoutant l’enfant, puis en affirmant mes besoins d’adulte avec l’intention qu’une solution commune émerge.
- Vérifier si mon “non” est négociable ou pas; s’il s’agit juste d’une vieille habitude ou réellement d’une règle pleine de sens pour moi
- Identifier les horaires et situations critiques où les pétages de plomb sont fréquents et établir un plan de prévention
- Dire les choses en chantant, en parlant comme un robot ou une hôtesse de l’air, en croassant comme une grenouille ou en utilisant la langue schtroumpf…
- Jouer (exemple : habiller l’enfant comme s’il était redevenu un bébé mais toujours sur le ton de l’humour, pas de l’humiliation; enfiler les petites chaussures de l’enfant sur ses mains en un clin d’oeil)
- Dire ce dont j’ai besoin en exprimant mes émotions dans un langage personnel et authentique (des messages Je, pas des messages Tu ou des messages On) : “Je me sens tendu” (plutôt que “Tu m’énerves” ou “On ne fait pas ça comme ça”)
- Orienter vers des activités alternatives appropriées du point de vue de l’adulte et intéressantes du point de vue de l’enfant
- S’autoriser une pause (écrire dans un journal intime, appeler un ami pour un temps d’écoute, s’engager dans un travail créatif)
- Inventer un code/ un mot/ une expression qui indique qu’il est temps de faire une pause
Crédit illustration :
Inspiration : Almaniaks Cette année, j’arrête de crier avec l’éducation positive de Anne Aujour, Elise Fournier et Isabelle Calmels (éditions Hatier)
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Vous pouvez retrouver un exemplaire de cette idée dans mon essai. La lecture de mon livre La co-éducation émotionnelle : s’élever en même temps qu’on élève les enfants (éditions Hatier) vous donnera des pistes pour raisonner autrement face aux comportements des enfants qui nous mettent en difficulté (avant de chercher à plaquer des astuces et conseils au risque de constater que “l’éducation positive, ça ne marche pas”). Il est disponible en médiathèque, en librairie ou sur les sites de ecommere.
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