L’homme qui plantait des arbres : une nouvelle à portée philosophique, qui prend encore plus de sens à notre époque
Présentation de l’éditeur
En Provence, dans une région aride et sauvage, un berger solitaire plante des milliers d’arbres. Au fil des ans, les collines autrefois nues reverdissent et les villages désertés reprennent vie. Voici l’histoire d’Elzéard Bouffier, le silencieux, l’obstiné, celui qui réconcilie l’homme et la nature.
Jean Giono nous fait découvrir une merveilleuse aventure pleine de tendresse et de générosité que Willi Glasauer illustre avec la même sensibilité.
Un portrait émouvant et un hymne à la nature qui a fait le tour du monde.
J’ai aimé
L’homme qui plantait des arbres est un classique de la littérature jeunesse et nous avons pris un immense plaisir à le lire. Je continue à lire certains livres à ma fille de 11 ans, pour le pur plaisir de partager un moment agréable et riche d’échange post lecture. Cette nouvelle de Jean Giono est remarquable tant par sa qualité d’écriture que par les valeurs qu’elle porte (respect de la nature, souci désintéressé de bien-être collectif, bienfaits de la persévérance, éloge de la vie simple).
On suit la vie d’un homme solitaire qui s’est fixé comme mission de vie de faire d’une région aride un lieu plein de vie grâce à la plantation d’arbres qui participent à créer un écosystème propice à la vie animale, végétale et humaine. Cette mission est difficile car les conditions climatiques perturbent la tâche, car certaines plantations ne prennent pas comme espéré, car les résultats ne se verront que sur le long terme… et pourtant, Elzéard Bouffier consacre sa vie aux autres, porté par l’espoir d’embellir le monde à sa façon et à sa hauteur d’homme. Les végétaux, les animaux et les humains sont considérés comme un tout interconnecté et le temps long est célébré, nous invitant à raisonner en termes de “travail paisible et régulier” et d’interconnexion (pas de bonheur humain sans soin apporté à l’environnement global).
Le vocabulaire est riche et l’auteur prend ses lecteurs de tout âge au sérieux en leur offrant une écriture travaillée, où chaque phrase évoque des images, des senteurs et des sons abondants. On imagine les villages, on voit l’eau couler, on se représente les arbres dont les feuilles vertes bougent avec le vent; on est pacifié par la tranquillité d’Elzéard Bouffier, motivé par une “obstination dans la générosité la plus magnifique”.
La lecture de cette histoire, courte mais puissante, est propice à susciter la foi en l’humanité et l’envie de protéger la nature. Elle éveille la conscience des petits comme des grands à la beauté des petits gestes, à l’amour de la nature, à la gratuité des sentiments et à la contribution de chacun au bonheur de tous.
Une nouvelle à portée philosophique, qui prend encore plus de sens à notre époque.
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L’homme qui plantait des arbres de Jean Giono (éditions Folio Cadet) est disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.
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