Où va-t-on quand on disparait ? : petites et grandes réflexions sur la vie (et la mort)
Résumé :
Chacun se fait une idée différente sur l’endroit où nous allons quand nous disparaissons. Mais si nous observons tout ce qu’il y a dans le monde, il nous vient un tas d’autres idées. Observons alors… les chaussettes, les flaques d’eau, les rochers ou les nuages. Que pourront-ils nous apprendre sur la grande question qui donne son titre à ce livre ?
J’ai aimé :
- La poésie qui se dégage des mots utilisés
Heureusement (ou malheureusement je ne sais pas) nous ne sommes pas les seuls à disparaître. Il arrive la même chose à tout ce qu’il y a dans le monde. Le soleil, les nuages, les feuilles, et même les vacances, sont toujours en train de commencer et de finir, d’apparaître et de disparaître.
Les pierres par exemple mettent beaucoup de temps à disparaître. Il faut que le vent vienne leur dire sans arrêt : “Tu ne peux pas rester ici pour toujours…”
- Un point de vue qui respecte toutes les croyances
- Une vision gobale, apaisante de la vie et de la disparition
- Des exemples qui parlent aux intérêts des enfants et qui correspondent à leurs grands questionnemments
Les chaussettes, par exemple, où est-ce qu’elles vont quand elles disparaissent ? Et les flaques d’eau ? Et les nuages, où vont-ils ? Et le soleil ? Et la neige ? Et le bruit, où va-t-il quand il disparaît ?
- Une invitation à la philosophie
Si on disparaît sans que personne ne s’en rende compte, on ne disparaît pas vraiment : pour que quelque chose disparaisse, il faut que quelqu’un l’ait d’abord vu et s’aperçoive ensuite de son absence. Pour disparaître, il faut toujours être deux.
Le rien est un endroit trop vide pour que quelqu’un puisse s’y trouver. Et si tout le monde finissait par y aller, il cesserait rapidement d’être le rien. (Et on ne peut pas lui faire une chose pareille).
Où va-t-on quand on disparait? est disponible en librairie, en médiathèque ou sur internet.