Quels sont les mythes sur l’estime de soi ? Comment se construit-elle chez les enfants ?
L’estime de soi implique des croyances au sujet de notre propre valeur et elle est une donnée de la personnalité. L’estime de soi est comme une confiance en soi générale. Quels sont les mythes sur l’estime de soi ?
3 mythes sur l’estime de soi des enfants
Mythe n°1 : Il faut protéger les enfants.
Un acte (=un raté) n’est pas identité (=je suis un raté). Nous pouvons accompagner la déception et repenser les erreurs comme des opportunités d’apprentissages. La déception a besoin d’espace pour exister et, dans une deuxième temps, d’accompagnement pour enseigner des compétences (proposer de l’aide, sans l’imposer).
Mythe n°2 : Il faut féliciter les enfants pour tout ce qu’ils font.
Porter notre attention sur les efforts et le processus, ainsi que faire des remarques descriptives sur le résultat (les couleurs, les formes, l’intention de l’enfant). Encourager passer par des mots comme “Tu t’es beaucoup entraîné et c’est grâce à cela que tu as réussi aujourd’hui”.
Mythe sur l’estime de soi n°3 : Il faut expliquer les erreurs des enfants par des raisons extérieures à eux pour préserver leur image.
Mieux vaut reconnaître les erreurs pour ce qu’elles sont (plutôt qu’accuser les autres ou les circonstances) afin de les analyser et en tirer des stratégies plus efficaces pour les prochaines fois. L’optimisme ne repose pas sur des phrases positives ou des images de victoires, mais sur la façon dont on considère les causes des événements qui nous arrivent (se sentir impuissants dans un domaine précis, sans se sentir nul en tout).
Encourager plutôt que féliciter
- Des questions (« Qu’est-ce que tu as préféré faire aujourd’hui ? », «Qu’est-ce que tu as voulu représenter ?», « Raconte-moi ce que tu as voulu dire/ faire passer comme message avec ce dessin/ cette construction », « Comment tu le trouves ton dessin/ ton histoire… ? ),
- Des messages-Je (« Je suis impressionné par la façon dont tu…», « J’adore jouer avec toi », «J’aime te regarder créer/écrire/jouer du piano…», «J’apprécie quand tu…»),
- De l’empathie (« J’ai l’impression que tu commences à fatiguer», «Tu dois être fier de…»),
- De la reconnaissance des efforts (“C’est la récompense de tous tes efforts.”, “Ce résultat t’a demandé de la patience et tu as réussi toute seule.”),
- Une simple présence (un sourire, des applaudissements, du temps accordé aux activités de l’enfant, s’asseoir à côté de l’enfant et le regarder…)
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