8 pistes pour réagir face à un jeune enfant qui tape/pince/mord
Comment agir et parler pour que les petits écoutent et évitent de taper ? Voici 8 pistes pour réagir face à un jeune enfant qui tape, qui pince, qui mord.
Nous devons faire savoir à nos enfants que la violence n’est pas acceptable. Le défi est de le faire d’une façon qui favorise des sentiments d’amour plutôt que d’augmenter le ressentiment. C’est ça qui préservera nos enfants de la violence future, autant comme bourreaux que victimes. – Joanna Faber
1.Protéger
Passer à l’action pour protéger les blessures : “Vous avez besoin d’être séparés”.
Les mots qui accompagnent les actions sont capitaux. Ces mots doivent affirmer les valeurs de la famille sans attaquer, rabaisser ou humilier l’enfant agresseur : “Les frères/ soeurs/ bébé ne sont pas faits pour être poussés.”
2.Porter secours à la victime
“Tu es d’accord pour que je fasse un bisou à cette bosse ?”
“Veux-tu mettre de la glace pour que ça aille mieux ?”
3.Exprimer ses sentiments à l’enfant qui tape, mord ou pince
“Je n’aime pas voir un enfant blessé.”
“Je suis fâchée parce que c’est important pour moi de savoir que, dans notre famille, on est capable de se parler plutôt que de se taper”.
4.Inviter l’enfant qui tape à réparer
“Je crois que ton frère/ ta soeur/ ton ami a besoin de quelque chose pour se sentir mieux.”
“Que penses-tu de… ? Est-ce que tu as une autre idée ? ”
“Quand tu seras prêt, tu pourrais…”
5.Reconnaître les émotions
“Ce n’est pas facile de vivre avec un petit frère/ une petite soeur. Ça te rend parfois triste et en même temps en colère quand il/ elle…”
“Tu aimerais bien être tranquille, tout seul, parfois.”
“Tu as du mal à contenir ta colère quand il/ elle…”
“Ce n ‘est pas facile d’habiter sous le même toit qu’un bébé qui ne comprend pas encore qu’il ne faut pas toucher à tes affaires.”
6.Donner des informations (quitte à les répéter souvent)
“Le règlement est : interdit de pousser/ taper/ pincer. On peut dire les choses avec des mots.”
“Quand tu as un problème, tu peux… ou…” (t’éloigner, appeler de l’aide, dire stop…)
“Les mains sont faites pour caresser. ”
“Tu peux toujours m’appeler à l’aide si tu sens l’envie de taper monter fort en toi.”
“On ne joue à la bagarre que quand tous les participants sont d’accord et on joue pour de faux.”
7.Inviter à trouver des solutions de prévention
“Nous avons besoin de trouver comment réagir quand ta petite cousine prend tes jouets/ casse ta tour/ gribouille ton dessin…”
“Qu’est-ce qu’on peut faire quand un bébé commencer à attraper nos affaires ?”
“Qu’est-ce que tu pourrais faire quand tu es énervé au point d’avoir envie de taper ?”
“Comment est-ce que je peux t’aider ?”
8.Valoriser les petits pas et remarquer les actions appropriées
“Quand ton frère a pris un de tes feutres, tu lui en as donné un autre sec. C’était une solution efficace et vous étiez tous les deux contents”.
“Merci d’avoir… C’est ce que j’appelle de la maîtrise de soi.”
“Tu avais envie de taper et tu as réussis à trouver une solution. C’était difficile et tu l’as fait !”
“J’ai vu que tu as avais très envie de taper et tu ne l’as pas fait. Comment as-tu réussi à ne pas t’énerver ?”
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Source : Parler pour que les tout-petits écoutent de Joanna Faber et Julie King (Les Editions du Phare). Disponible en médiathèque, en librairie ou en ecommerce.
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