Réduire les déchets en famille : entretien avec Bénédicte Moret, autrice de la BD Ze Journal de la Famille presque zéro déchet

Journal de la Famille presque zéro déchet

Je vous propose un nouveau format d’article sur le blog. Il s’agit d’interviews menées par Ingrid van den Peereboom, animatrice de l’émission radio Vers une parentalité bienveillante sur RCF et spécialiste du portage physiologique, mère de 8 enfants dont 6 sont nés à la maison. Ses interviews donneront la parole à des penseurs et des penseuses de l’accompagnement respectueux des enfants qui aborderont des thèmes peu évoqués par ailleurs. Aujourd’hui, Ingrid s’entretient avec Bénédicte Moret, illustratrice et auteure de bandes dessinées engagée dans une démarche de réduction des déchets.

Réduire ses déchets pour la planète, pour sa santé, pour le porte-monnaie, c’est le moment ! Mais comment s’y prendre ? En marchant dans les pas de Bénédicte Moret qui, avec son compagnon Jérémie Pichon et leurs enfants Mali et Dia, chemine depuis plusieurs années avec un projet commun de vie presque zéro déchet. 

Dans cet entretien radiophonique datant de septembre 2020, nous avons abordé le livre Les zenfants presque zéro déchet et Famille presque zéro déchet – ze jeu.  Vous avez été sollicités par les éditions Thierry Souccar  au début de vos aventures ?

Bénédicte Moret : Notre blog a démarré en 2014. Ils nous ont contactés très rapidement. On a commencé à écrire en septembre. Ils nous ont appelés en mars de l’année d’après pour nous proposer de faire un livre avec eux. Donc au début, on a cru que c’était une blague ! Finalement, on s’est lancés dans l’aventure. On a trouvé que c’était une chouette idée, surtout que faire des livres a toujours été mon rêve et faire de la BD encore plus, donc c’était parfait pour moi et pour l’évolution de ma vie professionnelle. Quelques années plus tard, en 2018, donc après la sortie des deux premiers livres, (cfr. bibliographie en bas), on a été contactés par le Lombard. Ça a mis du temps et la BD Ze Journal de la Famille (presque) zéro déchet est sortie en 2020. 

écologie zéro déchet famille

Et quels étaient les freins ?

Avant de signer un contrat, il faut vraiment convaincre, donc il faut préparer des planches, réfléchir à ce qu’on va écrire, entamer l’écriture d’un scénario et produire une lettre d’intention. Tout cela était nouveau pour moi. Je ne l’avais jamais fait. J’avais peur. Je n’avais pas confiance, forcément. Au début, on devait le faire ensemble avec Jérémie. Finalement, il est parti sur d’autres projets, donc j’ai dû recommencer après avoir laissé de côté ce qu’on avait commencé à faire ensemble sur ce projet. Il y a eu pas mal d’aléas. Et puis finalement, ça s’est très bien passé ! Il est sorti en février 2020 et on a eu le confinement juste après, donc pour la promotion du livre, ça a été une catastrophe ! 

 

Ce n’est pas votre première BD, si je comprends bien ?

C’est ma première BD toute seule. Avant cela, j’ai fait des petites cases qui sont parues dans des magazines et Les enfants zéro déchet, qui n’est pas une BD au sens propre, parce qu’il y a d’autres pages, de la documentation et des textes. Il n’y a pas que de la BD. Ceci, c’est ma première BD, 100 % BD, écrite et dessinée par moi seule. C’est mon bébé !

 

Comment est-il né, ce bébé ? Quand on prépare un livre, c’est quelque chose qui grandit, qui se construit progressivement. Quel a été votre fil rouge pour dérouler cette histoire ?

Le but, c’était vraiment de raconter notre aventure. L’avant, la prise de conscience, le démarrage du zéro déchet et je voulais vraiment mettre en avant nos erreurs… En fait, pour moi, c’est vraiment parti du fait que j’entendais beaucoup : Oh la la ! Mais vous êtes parfaits. On n’est pas à votre niveau. On ne sera pas comme vous. Mais on n’est pas parfaits ! On ne l’a jamais été et on ne le sera jamais. On a fait plein de conneries. Et j’ai eu envie de le montrer dans ce livre, pour que les gens arrêtent de dire : Ah ! Mais nous, on ne peut pas faire comme vous. Vous êtes trop forts ! Non non non ! Si nous on a réussi, tout le monde est capable de faire quelque chose. Donc j’ai voulu montrer qu’on était normaux, voire même en dessous de la moyenne dans certains cas. J’aime employer l’autodérision. Je trouvais qu’il n’y avait rien de mieux pour déculpabiliser. 

 

C’est un ton radicalement différent de celui des reportages sur Béa Johnson qu’on a pu voir passer dans les media par exemple.

De toute manière, on est foncièrement, humainement très différents de Béa Johnson. Même si on parle du même thème, dès le départ, on ne l’a pas abordé de la même manière. 

 

C’est-à-dire ? Pouvez-vous expliquer ça ?

Déjà, on n’est pas arrivés dans le zéro déchet pour les mêmes raisons. Je ne connais pas très bien son parcours et je ne veux pas dire de bêtises. On a eu l’occasion de la rencontrer et elle a écrit une préface pour notre premier livre. À la base, elle a voulu réduire ses déchets pour des raisons économiques et pas pour des raisons environnementales, ce qui est très bien aussi. Au début, quand je voyais ses interviews et que j’entendais son discours, j’avais l’impression qu’elle manquait un petit peu de cohérence, justement par rapport à l’environnement. Dans un reportage, on la voyait expliquer, dans un supermarché, qu’elle privilégiait le fait d’acheter des carottes en vrac plutôt que des carottes emballées dans du plastique, même si elles sont bio. Déjà, je trouve ça aberrant d’aller en supermarché. Ça, c’est autre chose. Ça peut faire l’objet d’une prise de conscience progressive. Et pour moi, le fait qu’un produit soit emballé n’aura pas forcément plus d’impact qu’un produit qui ne sera pas issu de l’agriculture biologique et qui sera présenté en vrac. Il faut penser en amont, aux déchets cachés : à tous les déchets liés à l’agriculture intensive, pesticides, insecticides. Tout cela a, selon moi, un impact 100 fois pire que le petit emballage en plastique qui emballe des légumes issus de l’agriculture biologique. On n’a pas eu la même vision des choses. On est vraiment arrivés ici par l’environnement, l’écologie, la nature. On travaillait pour des associations depuis des années. On ramassait les déchets en station tous les ans, sur les plages. On a également été moins jusqu’auboutistes. On est moins extrémistes dans le sens où si un jour ça le fait pas, ben ça ne le fera pas. Il ne faut pas se flageller à dire : Il faut absolument faire zéro déchet !… Non. L’important pour nous, c’est d’être acteurs, de faire quelque chose et de le faire du mieux qu’on peut. On a un côté un petit peu plus pondéré. 

écologie en famille

 

Ça m’est arrivé aussi, dans d’autres domaines, dans le cadre du maternage, d’être confontée à d’autres personnes qui étaient dans le même milieu que moi, mais qui n’y étaient pas arrivées du tout pour les mêmes raisons. On a les mêmes lecteurs mais en fait, on se complète totalement, parce qu’on n’écrit pas du tout les mêmes bouquins. C’est une grande richesse pour le public aussi que Béa Johnson existe et votre famille aussi !

Exactement. J’ai reçu des mails de “menaces” me disant : Vous n’avez rien inventé. Béa Johnson a tout fait ! Moi je leur dis : Vous savez, moi je n’ai jamais craché sur Béa Johnson. Au contraire ! Plus on sera nombreux à tenir ce discours, mieux ce sera. Et d’ailleurs, il y a plein de gens qui l’adorent et qui nous détestent et inversément. Il y a des gens qui aiment les deux. Tout le monde est différent. C’est bien d’avoir des discours qui ne sont pas exactement les mêmes, de voir les choses pas tout à fait de la même manière. Elle est très minimaliste et elle a un discours moins “fun”. Notre façon de parler ne plaît pas à tout le monde. On dit des gros mots. On m’en fait la remarque. Allez voir Béa Johnson, pas de souci… Il faut être différents. C’est bien ! 

Pour aller plus loin :[FAMILLE] Faire des économies : 5 pistes avec le zéro déchet

 

C’est une grande richesse ! Mais votre ton décontracté est franchement constructif, parce qu’on n’a pas besoin de faire ça dans la rigidité. Sinon c’est pour se taper la tête au mur, tellement le sujet peut être triste quand on y va à fond dans les infos difficiles. 

C’est vrai que les déchets, ce n’est pas ce qu’il y a de plus fun ! 

Plus de ressources : 10 défis Famille Zéro Déchet à relever

 

Sauf quand ça peut aider à faire pousser des jolies plantes dans le jardin. Là, c’est intéressant… Pensez-vous que beaucoup de gens font leur compost en France ?

Je pense qu’il y en a de plus en plus mais pas encore assez. Déjà, dans mon entourage, j’en vois très peu. Je trouve aberrant que ça ne soit pas obligatoire, comme le tri. Dans ma ville, le tri n’est pas obligatoire. La plupart des gens ne font pas le tri. Parce qu’il faut aller en déchetterie pour trier, alors que dans les grandes villes, on a les poubelles directement dans les immeubles. Comme en Belgique, ça devrait être accessible à tout le monde, en appartement, avec des ramassages de compost. J’ai vu à Bruxelles le ramassage des déchets organiques dans des sacs verts en bas des immeubles. 

zéro déchet en famille

 

Oui. Dans beaucoup de communes belges, on a des containers en plastique vert, et des camions les ramassent. Mais l’étape suivante serait peut-être que chacun soit accompagné pour constituer son propre compost, pour réduire tous ces transports et cette production de containers qu’il faudra gérer plus tard.

Oui, bien sûr. Mais il y a beaucoup de gens qui vivent en appartement et qui n’ont pas la possibilité de gérer leur compost eux-mêmes. Le ramassage est une bonne chose et le composteur pourrait être fait en métal. On n’est pas obligé de le faire en plastique. On peut utiliser des matières nobles. Mais oui, c’est vrai que c’est plus facile quand on est en maison. Il faudrait trouver un système communal. Il y a plein de villes qui font des composts publics dans la rue, où on peut venir vider son compost de telle heure à telle heure. Je trouve que ça reste contraignant pour beaucoup de gens, à cause des heures d’ouverture restreintes. Ils vont trouver comment simplifier et améliorer ça.

 

C’est la prochaine étape, probablement.

Il y a beaucoup de prochaines étapes ! 

 

Quels autres changements souhaitez-vous voir arriver, concrètement ?

Il y aurait tellement de choses à dire !… Déjà qu’on ne mette pas la 5G, ce serait déjà une étape sympa ! Qu’on privilégie beaucoup d’actions environnementales dans les villes, qu’on replante des arbres.  On pourrait aussi penser à soit encourager les gens qui produisent moins de déchets, soit pénaliser ceux qui en produisent plus, par des réductions d’impôts, des choses comme ça. Il y aurait plein de choses à faire ! 

 

En Belgique, certaines communes soutiennent l’achat de couches lavables. 

C’est une bonne initiative. Et puis qu’on informe aussi, parce qu’on informe les gens à moitié. Je trouve qu’on n’est pas bons. C’est pour ça qu’on s’est mis à faire tout ce qu’on fait : pour faire ce que l’état ne fait pas.  

réduire les déchets en famille

 

C’est ce que font les auteurs et les associations : combler les manques qu’ils ont observés dans le système global. 

L’écologie devrait être une matière à l’école

 

Par rapport à ce livre, même si la promo a été perturbée par le confinement, quels retours avez-vous et de personnes de quel âge ?

Il s’agit d’une BD qui est plutôt destinée aux adolescents et aux adultes. Je suis un peu grossière, donc il y a un peu de gros mots dedans. Mais elle est quand-même pas mal lue par les enfants et j’ai des retours plutôt positifs. En tous cas, je n’ai pas encore reçu de mail de menaces et les éditeurs m’ont dit qu’il était bien accueilli. J’ai fait ma tournée pour aller rencontrer le public en vrai à l’automne 2020. Dans l’ensemble les gens m’ont bien accueillie ! Personne ne m’a jeté des tomates, plutôt sympa!

 

Y avait-il déjà d’autres BDs sur ce thème ou est-ce la première en français ?

Je ne crois pas qu’il y ait d’autre BD sur le thème. Il ne me semble pas. 

 

Vos livres sont repris dans beaucoup de magasins bio. Je les ai vus dans mon magasin de vrac préféré. Et puis, il y a d’autres auteurs que vous et Béa Johnson. C’est parlant, le fait qu’il y ait une foison d’auteurs et de démarches. Certains font des livres illustrés de photos. Il y en a pour tous les goûts. On n’a plus aucune raison de ne pas s’y mettre. 

Voilà. C’est ça. Ça grandit à droite, à gauche. Ça a pris de l’ampleur. 

 

Y aurait-il une mode du livre zéro déchet qui poindrait son nez ? 

Il y a de l’opportunisme. D’ailleurs, on nous le dit : Vous surfez sur la vague zéro déchet ! Mais on était là même avant que la vague ne se forme.  À un moment donné, il faut bien que quelqu’un la lance. C’est positif, tout ça. Ces livres apportent quelque chose. Certains sont très bons. Beaucoup de livres de recettes sont aussi sortis, chose que je n’ai pas souhaité faire. On avait prévu de sortir un livre de recettes zéro déchet et j’ai annulé la sortie, pour plusieurs raisons. La première, c’est que j’estime qu’il y a suffisamment de recettes sur internet pour se renseigner. Pas besoin de faire un ouvrage de plus. D’ailleurs il y a énormément de livres qui sont sortis, donc je n’ai pas besoin d’en faire un. La seconde est que je déteste faire le service après vente des recettes. 

 

C’est à dire ? Vous avez des réclamations et des questions complémentaires ?

Ah oui ! Vous pouvez aller voir sur mon site. J’y ai mis une page “foire aux questions.” Il y a des tas de réponses à des questions. J’ai dû recevoir 800 fois le mail disant “ma lessive devient solide en refroidissant.” J’ai déjà répondu à cette question 800 fois ! Donc, au bout d’un moment, c’est épuisant ! Donc je me dis que si j’écris un livre de recettes, je vais avoir (800 x 40 recettes) de mails. Donc ce n’est pas possible ! Je n’ai pas envie. Je préfère parler de la pratique du zéro déchet, faire du dessin et de la BD, me concentrer sur autre chose. 

 

Ce serait intéressant de voir les créations de votre fille, car elle fait beaucoup de choses en tissu.

Oui. Elle a un peu ralenti, mais elle faisait beaucoup de choses, notamment après Noël. J’achetais de jolis tissus et après, elle les récupérait et elle fabriquait plein de petites choses, notamment nos petites trousses de toilette quand on part en voyage : c’est elle qui les a faites. Elle a aussi fabriqué une pochette d’ordinateur, les coussins de sa chambre, un porte-brosse à dents pour son frère. C’est vraiment chouette dans la démarche et dans l’éco-conception aussi, je trouve ça vraiment sympa. 

 

Elle prend aussi le chemin des friperies ?

Ah oui! Carrément ! Elle adore ça. Elle me demande tous les week-ends : Y a pas un vide-greniers ? D’ailleurs là, on est malheureux parce que depuis cette histoire de covid, tous les vide-greniers ont été annulés et on n’a pas pu en faire un. D’habitude chez nous, c’est tous les week-ends, pendant tout l’été jusqu’à Noël.  Et là, zéro ! On est en manque ! On aime bien chercher des petits vêtements sympas, des petits bocaux pour la cuisine. Du coup, maintenant, on se rabat sur internet. J’aime la possibilité de faire des recherches locales sur Marketplace de Facebook. On peut cibler 20km autour de chez soi. Comme ça, ça reste local. C’est moins sympa mais un peu pareil quand-même… 

 

On a besoin de réapprendre la démarche du réemploi des objets en général. Et avec le textile, il y a la possibilité de la transformation, en utilisant son imagination. Les vêtements de seconde main s’y prêtent davantage que les vêtements neufs. 

C’est pareil avec les jeux. Quand on offre des jeux finis aux enfants, finalement, ils ne font pas marcher leur imaginaire. J’observe mes enfants en train de se construire des trucs en permanence.  C’est génial. Ça développe l’imaginaire. 

 

Ils mélangent différents types de jeux ? Les Kaplas, les Playmobils et les Legos ?

Exactement ! Ce sont les trois jeux préférés de mon fils. Et tout ce qui est très nature. Il récupère les bouchons des bouteilles de vin. Je retrouve toujours des trucs extraordinaires. Mon fils adore mettre ses Playmobils et ses Legos en scène. Et j’ai retrouvé un Playmobil quand je me lavais les dents, équipé d’un parachute fabriqué à base d’un système de fixation de bouchon de bouteille de bière ou de champagne !  il avait fabriqué un parachute en bouchon, qu’il avait accroché au dos de son Playmobil. J’ai trouvé ça hyper drôle. C’était très ressemblant, vraiment sympa. Il me fait toujours des petites surprises comme ça. Je retrouve ses Playmobils dans le congélateur en train de faire du ski. Il me fait des surprises ! Il avait récupéré des vieilles cartes de visite dans mon sac à main, cartes avec lesquelles il avait fabriqué une espèce de parapente avec des bouchons, qu’il avait attachés avec des cure-dents. Et il avait fait une espèce de voile de parapente pour son Playmobil. Ensuite, avec des ficelles, il l’avait accroché du haut de la mezzanine. C’était formidable.

 

Donc ce sont des Playmobils presque zéro déchet.

Voilà. Ils jouent beaucoup avec des Playmobils qui étaient à moi, que j’ai eus dans mon enfance. C’est durable. 

 

C’est très solide, et les Legos aussi. Ça traverse les générations. 

C’est ça. Les miens on 30 ans. Le plastique commence à faiblir, mais il leur aura fallu 30 ans quand-même. Il faut être doux avec, maintenant. 

 

Dans vos livres, quand vous parlez de jouets, vous parlez d’achats d’occasion, qui permettent d’éviter des déchets cachés. Il y a aussi le fait de choisir des choses hyper solides. Donc vos Playmobils pourront aussi servir à vos petits-enfants.

J’espère. C’est sûr. Plus un objet est durable, plus on le maintient dans le temps et moins il aura d’impact. Forcément. Si on achète une petite chinoiserie en plastic mou qui va se casser au bout de 5 minutes, elle aura généré énormément de déchets à la fabrication et sera devenue un déchet tellement rapidement que je ne vois vraiment pas l’intérêt d’en acheter. Et souvent, au niveau pédagogique, ces objets n’ont aucun intérêt non plus. Donc oui : il faut aller le plus loin possible avec ce qui existe déjà. 

 

Faire ces choix demande énormément de réflexion, de travail, de dialogue. Ensuite, quand c’est vraiment intégré dans le mode de vie, ça fait moins l’objet de discussions. Il semble que ce seront des choses beaucoup plus simples pour nos enfants que pour nous en tant qu’adultes.

S’ils apprennent ces réflexes-là tout petits, effectivement, ce sera plus facile pour eux. C’était aussi le but de sortir un jeu de société. C’est tout jeune qu’on apprend les bons réflexes. C’est plus facile de changer enfant qu’adulte. Plus on avance et plus on est réfractaire au changement, alors que les enfants sont hyper moteurs dans le changement de mode de vie.

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Lire aussi : Les zenfants presque zéro déchet : présentation du guide pour les enfants

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Bibliographie :

La famille presque zéro déchet, ze guide (éditions Thierry Souccar)

Les Zenfants presque zéro déchet, ze mission (éditions Thierry Souccar)

Ze journal de la Famille presque zéro déchet (éditions Lombard)

Famille en transition écologique (éditions Thierry Souccar)

Famille presque zéro déchet, ze jeu (éditions Bioviva)