Comprendre les troubles du sommeil chez l’enfant : quand s’inquiéter et à quoi s’attendre
En tant que parent, il est très excitant de voir son enfant grandir et comprendre le monde. Il franchit une étape et, avant même que vous ne vous en rendiez compte, il a beaucoup grandi.

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Mais lorsqu’il s’agit de son sommeil, il peut être difficile de savoir ce qui est normal et ce qui ne l’est pas. De la résistance à l’heure du coucher aux réveils inexpliqués, les habitudes de sommeil des enfants peuvent être déroutantes et stressantes.
Si beaucoup de ces problèmes se résolvent d’eux-mêmes, d’autres, comme les terreurs nocturnes, peuvent nécessiter une attention plus soutenue.
Alors, comment savoir ce qui est normal et quand il est temps de consulter un médecin ? Voyons ce qu’il en est.
Que sont les terreurs nocturnes ?
Les terreurs nocturnes sont un type de parasomnie, qui désigne les troubles perturbateurs du sommeil. Contrairement aux cauchemars, qui surviennent pendant le sommeil paradoxal et dont on se souvient généralement, les terreurs nocturnes se produisent pendant les phases les plus profondes du sommeil non paradoxal.
Si un enfant a régulièrement des terreurs nocturnes, les parents peuvent être profondément déstabilisés.
Un enfant peut se redresser brusquement, crier, se débattre ou avoir l’air terrifié, tout en restant complètement endormi. Le matin, il ne se souvient généralement pas de cet épisode.
Quand les terreurs nocturnes commencent-elles généralement ?
La plupart des terreurs nocturnes apparaissent entre 3 et 7 ans, bien qu’elles puissent survenir plus tôt ou plus tard. En effet, comme l’indique le site Mpedia.fr et la pédiatre Catherine Salinier, “Les terreurs nocturnes apparaissent généralement chez l’enfant entre 12 mois et 4 ans”. Elle évoque cela en détail dans une question d’internaute : “À quel âge parle-t-on de terreur nocturne ?”
Elles sont fréquentes chez les tout-petits et les jeunes enfants d’âge scolaire et disparaissent souvent d’elles-mêmes à mesure que l’enfant grandit.
Si votre enfant a des épisodes fréquents qui perturbent son sommeil ou le vôtre, cela vaut la peine d’en parler avec un pédiatre pour écarter les causes sous-jacentes.
Autres troubles du sommeil courants chez les enfants
Il est important de comprendre que les terreurs nocturnes ne sont qu’un type de trouble du sommeil parmi d’autres.
Voici quelques autres troubles qui se manifestent souvent pendant l’enfance :
- Le somnambulisme : Comme les terreurs nocturnes, le somnambulisme se produit pendant le sommeil non paradoxal. Un enfant peut marcher dans la maison les yeux ouverts sans être réellement éveillé.
- Apnée du sommeil : Des ronflements, une respiration haletante ou un sommeil très agité peuvent indiquer une apnée du sommeil.
- Pipi au lit : Bien qu’il s’agisse souvent d’un phénomène lié au développement et inoffensif, il peut être le signe de problèmes plus profonds ou de stress dans certains cas.
- Insomnie : Certains enfants ont des difficultés à s’endormir ou à rester endormis, ce qui est souvent lié à l’anxiété, à l’alimentation ou à une surstimulation avant le coucher.
Quand les parents doivent-ils s’inquiéter ?
Des troubles occasionnels du sommeil sont tout à fait normaux. Les enfants apprennent encore à s’apaiser et à s’adapter à des routines structurées.
Toutefois, si l’un des cas suivants se présente, il est temps de consulter un professionnel de la santé :
- Épisodes fréquents et intenses
- Votre enfant semble excessivement fatigué pendant la journée
- Vous avez des antécédents familiaux de troubles du sommeil
Même sans diagnostic formel, il existe des moyens d’améliorer l’hygiène du sommeil de votre enfant. Mais en cas de terreurs nocturnes, essayez de ne pas réveiller votre enfant pendant l’épisode.
Cela pourrait accroître la confusion. Assurez-vous simplement qu’il est en sécurité et ramenez-le doucement au lit si nécessaire.
Article rédigé dans le cadre d’un partenariat commercial.