Un enfant qui se plaint préfère souvent l’empathie à des solutions/ conseils de la part de ses parents

Un enfant qui se plaint préfère souvent l'empathie

Un principe pourra nous guider dans nos relations à nos enfants : la connexion émotionnelle avant la redirection des comportements ou les solutions/ conseils !

Souvent, un enfant qui se plaint, raconte ses problèmes ou confie ses émotions à ses parents ne demande ni solution ni conseil mais a simplement besoin de compréhension et d’empathie, c’est-à-dire d’une oreille “amie” ou d’une épaule sur laquelle pleurer.

Chaque être humain, homme ou femme, et à tout âge veut être compris et recevoir de l’empathie, attend de la connexion émotionnelle plutôt que des conseils, des jugements ou la minimisation de son problème.

Le rôle des parents n’est donc pas de résoudre les problèmes des enfants mais de d’abord leur offrir un soutien, un soulagement, de l’empathie.

Quelques clés pour écouter vraiment les enfants et se connecter émotionnellement (avant de rediriger les comportements ou de proposer des solutions) :

  • s’intéresser sincèrement à ce que l’enfant dit (amener sa pleine attention sur l’autre en le regardant dans les yeux, en posant des questions, en confirmant ce qu’il dit par des “hum”, “ok”, ou “oui”);

 

  • montrer de la compréhension (en reformulant ce que l’enfant a dit, en apportant de l’empathie : “comme tu as du te sentir impuissant/ ignorée…”, “il a vraiment fait ça ? ça a du te mettre en rage !”, “et alors, qu’est-ce que tu as répondu ?”);

 

  • valider les émotions en faisant comprendre à l’enfant que ses émotions sont justifiées (“C’est vrai, comme c’est triste !”/ “Moi aussi, je m’inquiéterais à ta place”/ “Je comprends pourquoi tu es énervé à ce point !”);

 

  • se connecter émotionnellement avant de chercher à raisonner (mieux vaut se ranger dans une premier temps dans le camp de l’enfant en validant ses émotions, ses ressentis puis, dans un deuxième temps à froid, proposer des pistes de résolution de conflit ou recadrer les pensées en relativisant, voire lui poser des questions pour qu’il trouve lui-même des solutions);
  • exprimer de l’affection quoiqu’il en soit (par des mots et/ou des gestes);

 

  • demander à l’enfant s’il a besoin de conseils et respecter son refus si ce n’est pas le cas (parfois, l’enfant peut effectivement attendre – et entendre- un conseil mais il a toujours besoin de compréhension d’abord).