10 pouvoirs (presque) magiques des câlins (à utiliser sans modération)

Dans son livre Le petit livre des gros câlins, Kathleen Keating rappelle à quel point les câlins sont non seulement agréables mais aussi et surtout nécessaires. Les câlins auraient même des pouvoirs (presque) magiques !

1. Les câlins renforcent les paroles car ils donnent un sens plus fort au message que l’on veut faire passer. 

Par exemple : quand on dit “Est-ce que tu as besoin d’aide ?”, un câlin ajoute “J’ai vraiment envie de t’aider”.

2. Les câlins ont leur propre langage et câliner, c’est communiquer sans mots. 

Par exemple : un câlin peut dire “Je te comprends”, “Je partage ta douleur”, “Je suis là pour toi”, “Tu peux compter sur moi”, “Tu as une place spéciale dans mon coeur”, “Je vois que c’est difficile pour toi” et, bien sûr, “Je t’aime”.

3. Les câlins sont irremplaçables pour exprimer la sécurité, la confiance, la solidarité, la gratitude et la joie.

Par exemple : un câlin peut dire “Vas-y, tu peux le faire, je crois en toi”, “Tu peux t’appuyer sur moi”, “Je te vois”, “Merci d’être là et d’être toi” ou encore “J’aime passer du temps avec toi”.

4. Les câlins sont indispensables à notre bien-être physique et à notre équilibre affectif. 

Les bébés, les enfants, les adolescents, les adultes et les seniors. On a besoin de câlins à tout âge. On peut les donner et les recevoir : se tenir par la main, recevoir une tape amicale dans le dos ou sur l’épaule, s’enlacer en posant sa tête sur l’épaule de l’autre ou joue contre joue…

5. Faire des câlins (et les recevoir) rend heureux. 

Un câlin brise la solitude, apaise la tristesse, aide à se remettre d’une grosse peur, consolide l’estime de soi-même (“je suis aimable, je suis aimé”), transmet de la force, construit l’union et renforce les liens. Donner un câlin rend autant heureux qu’en recevoir.

Les câlins rendent les bonnes journées encore meilleurs et les mauvaises journées plus supportables.

6. Les câlins n’ont pas d’heure ni de lieu : ils sont bienfaisants à toute heure. 

On peut faire des câlins à toute heure, de jour comme de nuit. On peut faire des câlins partout et être créatif : passer la main à travers un grillage, nez contre nez, coeur contre coeur, câlin à plusieurs, câlins qui dansent, câlin avec le chat ou le chien…

7. Les câlins ne se forcent pas, sinon il perd tous ses pouvoirs. 

On peut demander à quelqu’un s’il est d’accord pour un câlin et on peut aussi solliciter un câlin.

On doit respecter les préférences de chacun pour que les câlins déploient leurs effets presque magiques.

8. Un gros câlin vaut mieux qu’un long discours.

Les câlins parlent une langue universelle et, quand on n’a pas les mots pour passer un message ou qu’on se sent démuni, impuissant face à la peine d’un autre, offrir un câlin peut remplacer les mots et dire “Tu comptes pour moi”, “Tu peux te reposer sur moi”, “Je t’aime tel que tu es”, “C’est OK d’être en colère/ d’avoir peur/ d’être triste” et même “Pardon, je suis désolé”.

9. Un câlin dit qui nous sommes et ce qui est précieux pour nous. 

Les câlins que nous donnons et recevons traduisent nos besoins, parlent de nos émotions et de nos valeurs, de ce qui compte pour nous.

Quand on donne un câlin, on dit à l’autre “Tu m’intéresses, j’ai à coeur de prendre soi de toi et que tu te sentes bien”, “Tu es spécial et je respecte tes émotions, ta différence”, “Tu peux me faire confiance”, “Je suis heureux pour toi” et aussi “Tu es merveilleux”.

Quand on reçoit un câlin, on se dit “Je suis important pour quelqu’un”, “Je suis aimé avec toutes mes émotions, mes difficultés, ma personnalité”.

10. Vivre, c’est faire des câlins !

Kathleen Keating formule une prescription de 12 câlins par jour et par personne pour se sentir vraiment heureux.

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Source : Le petit livre des gros câlins de Kathleen Keating (éditions Points). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur les sites de ecommerce.

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