Les enfants ont le droit de se tromper, ils en ont même le devoir.

Dire que les enfants ont le droit de se tromper, et qu’ils en ont même le devoir, revient à reconnaître que l’erreur est une composante essentielle du processus d’apprentissage.

L’erreur est un droit fondamental dans l’apprentissage.

Apprendre, c’est essayer, expérimenter, tâtonner — et donc, parfois, se tromper. Si on interdit l’erreur, on bloque l’audace, la curiosité et la créativité.

Accorder le droit à l’erreur, c’est offrir un cadre bienveillant où l’enfant peut progresser sans peur du jugement. Un enfant qui n’ose pas se tromper n’osera pas apprendre.

L’erreur est un outil de compréhension.

Une erreur n’est pas une faute morale : c’est une indication précieuse sur l’état des connaissances ou des représentations de l’enfant.

Elle permet à l’enseignant de comprendre comment pense l’enfant, et de l’aider à corriger ou ajuster sa réflexion. Chaque erreur peut devenir une occasion d’apprendre mieux et plus profondément.

L’erreur construit l’autonomie intellectuelle.

Se tromper, c’est aussi prendre le risque de penser par soi-même. Accepter l’erreur, c’est encourager l’esprit critique : comprendre pourquoi c’était faux, comment on peut faire autrement. Cela pousse l’enfant à réfléchir, à argumenter, à justifier, donc à apprendre activement.

Le “devoir” de se tromper : une libération.

Dire que l’enfant a le devoir de se tromper, c’est une manière provocatrice et libératrice de dire : « Tu n’es pas là pour être parfait, tu es là pour devenir quelqu’un qui comprend. » Cela dédramatise l’échec et valorise le cheminement intellectuel, pas seulement le résultat final.

les enfants ont le droit de se tromper, ils en ont même le devoir


Retrouvez cette citation dans l’article : L’éducation positive : comment contrer la peur de l’échec ?