La culpabilité parentale provoquée par la parentalité positive : impossible d’y échapper ?
Cela n’a échappé à personne, les critiques envers l’éducation dite bienveillante se multiplient sur les réseaux sociaux. Certains parents se sont sentis tellement sous pression de « bien » faire qu’ils en ont été au bord du burn out, d’autres disent que vouloir être à tout prix bienveillants les a (presque) conduits à la violence éducative… et je veux bien les croire !
Laisser couler les larmes à l’idée d’avoir crié ou donné une tape à un enfant fait du bien car cela révèle que quelque chose est en inadéquation avec nos valeurs profondes. On peut profiter de cette tristesse mêlée de peur et de colère contre soi-même pour faire le point sur nos besoins et nos valeurs et tirer de l’énergie pour trouver des solutions qui permettent d’améliorer le lien avec les enfants. Se laisser dévorer par la frustration et la culpabilité n’a jamais aidé personne, mais les laisser parler oui :
- trouver des solutions pour faire autrement
comment faire autrement ? comment réparer ? où trouver des ressources pour faire autrement ? à qui demander de l’aide ? que changer dans le quotidien ?
- parler de ce qui se passe en l’enfant pour réparer
« Tu as dû avoir peur », « Tu aurais préféré que… », « A quel point tu as eu peur ? », « Qu’est-ce que ça t’a fait ? », « Tu as raison, ce n’est pas juste »
La culpabilité peut être une porte à pousser afin de voir au-delà quand on devient capable de l’accueillir avec la vulnérabilité qu’elle requiert.
Je vous propose un visuel avec des éléments pour répondre à la question : La culpabilité parentale provoquée par la parentalité positive : impossible d’y échapper ?
Télécharger le visuel au format PDF pour l’imprimer : culpabilité parentale parentalité positive
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Inspiration : Jouer, grandir, s’épanouir de Deborah Macnamara (édition Numérique Au Carré). Disponible sur internet.
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