4 éléments essentiels pour plus d’harmonie familiale
C’est une réalité : aujourd’hui, les parents sont très démunis. – Isabelle Filliozat
1. Plus d’options et de solutions face aux difficultés du quotidien
Nous pouvons inventer des façons de répondre aux défis du quotidien. Cela peut passer par plusieurs moyens, par des outils à mettre dans sa boîte à outils sans qu’il n’y ait pour autant de solutions miracles pour chaque enfant et chaque situation. Quelques idées :
Plus d’outils dans cet article :
2. Des techniques de gestion de notre stress
Nous avons souvent tendance à interpréter une demande de l’enfant comme du stress : on risque alors d’attaquer, de fuir, d’envoyer l’enfant au coin ou de faire toutes sortes de choses non appropriées.
Or nous avons besoin d’apprendre à nous relaxer, à trouver des solutions pour maîtriser nos colères excessives, à rendre conscients nos processus inconscients pour ne plus réagir par automatisme.
La méditation, prendre du temps pour soi, un travail sur son enfant intérieur pourront nous aider sur ce chemin.
Voici 3 articles en lien avec ces thèmes :
Que faire quand on n’en peut plus…
Accueillir la colère sans céder à la violence
Prendre soin de son enfant intérieur : pourquoi ? comment ?
3. Ne pas vouloir être un parent parfait
Vouloir être parfait n’est jamais aidant pour personne. – Isabelle Filliozat
Ce qui nous nourrit en tant que parents est l’épanouissement des enfants et la qualité de la relation. Vouloir être parfait, c’est ne plus être en relation authentique. Les enfants n’ont pas besoin de réactions automatiques ou dictées par l’entourage, ils sont besoin de réactions appropriées à leurs émotions, à leur être. Nous sommes imprégnés de “il faut” (“il faut passer du temps avec les enfants”, “il faut jouer avec les enfants”)… mais ces “il faut” ne donnent pas envie.
La question clé à se poser en tant que parents est : De quoi mon enfant a-t-il besoin ?
4. Comprendre les émotions des enfants pour pouvoir les décoder
Les émotions sont des processus en 3 étapes :
- la charge : quand ça monte à l’intérieur, quand on ressent les sensations corporelles liées à l’émotion (gorge sèche, rythme cardiaque qui s’accélère…)
- la tension : on utilise l’énergie de l’émotion dans une action, une parole, un comportement
- la décharge : le moment où l’on pleure, crie, tremble… La décharge n’est que la 3° partie de l’émotion, c’est l’étape qui permet le retour au calme.
On a souvent tendance à confondre l’émotion et ce que l’on voit (les pleurs, les tremblements qui sont le moyen de libérer l’émotion). Une véritable émotion se libère en quelques minutes.
Isabelle Filliozat différencie 2 choses :
1. Les émotions primaires
Les émotions primaires sont des réactions adaptatives qui viennent de l’intérieur pour s’exprimer à l’extérieur. La décharge de l’émotion est à écouter : pleurer, ça fait du bien !
2. Les réactions émotionnelles parasites
Les crises sont des réactions émotionnelles inappropriées et disproportionnées. Ce sont des décharges de stress dûes à un cerveau saturé et désorienté.
Contrairement aux émotions primaires qui sont à accueillir et écouter, les réactions parasites nécessitent une recherche de la cause pour permettre à la vraie émotion (l’émotion cachée, secondaire) de sortir. C’est à nous parents de réfléchir avec notre cerveau d’adultes :
- est-ce que mon enfant est vraiment en train de pleurer pour ça ?
- qu’est-ce qui se passe vraiment ?
- de quoi mon enfant m’a-t-il parlé avant ?
Si des pleurs, des tremblements, des “pleurnicheries” durent plus de quelques minutes, il s’agit d’une réaction parasite.
Les comportements de nos enfants ont toujours des raisons d’être : les comportements sont comme la partie émergée d’un iceberg et les raisons d’être sont la partie immergée.
Pour aller plus loin : Quand une émotion en cache une autre, comment les décoder ?
……………………………………………………………………
Source : Au cœur des émotions de l’enfant de Isabelle Filliozat