12 exemples d’amorces pour aborder les sujets de préoccupation avec les jeunes et renforcer la relation parents/ adolescents

C’est grâce à une relation de confiance que nos enfants, puis nos adolescents, viennent nous parler. Réagir à des confessions d’un enfant ou d’un adolescent par des punitions, des leçons de morale, ou encore de la culpabilisation est une démonstration qu’il a eu tort de se confier. Il risque alors de se taire en cas de difficultés à venir, voire, pire, de cacher les choses pour éviter les punitions. Plus un adulte respecte un enfant et un adolescent, plus celui-ci aura confiance et sera capable de venir demander de l’aide, des conseils ou simplement de la consolation envers cet adulte.

Voici quelques exemples d’amorces pour aborder les sujets de préoccupation avec les jeunes et renforcer la relation parents/ adolescents face aux difficultés :

Je suis content que tu viennes m’en parler. Je suis disponible si tu veux qu’on en parle plus en détail.
Merci de me confier cela, ça n’a pas dû être facile pour toi de me le dire.
Je suis soulagé que tu abordes ce sujet. C’est important pour moi qu’on puisse en parler.
Serais-tu d’accord pour que je te dise quelque chose à ce sujet ?
Cela me tient à coeur de parler de cela avec toi. Quand aurais-tu un moment ?
J’ai l’impression que cela ne va pas fort ces derniers jours. J’aimerais savoir comment tu te sens, car ton bien-être a beaucoup d’importance pour moi.
Peux-tu me dire en quoi cela est si important pour toi de… ? J’ai l’impression qu’il y a quelque chose que je ne comprends pas bien.
Si tu insistes tant, c’est que cela a du sens pour toi mais je n’arrive pas à saisir pourquoi cela te tient tant à coeur. Serais-tu d’accord pour m’en dire plus ?
J’ai l’impression que tu veux me faire passer un message mais que je ne le comprends pas vraiment. Peux-tu m’aider et reformuler, ou me parler sincèrement de ce que tu veux réellement ?
Comment c’est pour toi de… ? Comment ça fait en toi quand tu penses à… ? Comment ça se passe en toi à l’idée de… ?
Je ne peux t’obliger à… mais je tiens malgré tout à t’expliquer pourquoi cela me tient à coeur.
Cela signifie beaucoup pour moi et cela me soulagerait de savoir que tu…

Il ne s’agit pas de culpabiliser votre enfant, mais de lui affirmer à quel point vous tenez à lui, et que ce qu’il fait vous importe, même si vous n’avez aucun pouvoir sur ses actions. Il n’est pas question de l’inonder de messages et de questions. Vous aboutiez à une mise à distance. Il va vous falloir trouver un juste équilibre. – Catherine Dumonteil-Kremer

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Inspiration : Accompagner l’adolescence : cap sur la confiance de Catherine Dumonteil-Kremer (éditions Jouvence). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.