10 exemples de validation de nos propres émotions
Nous pouvons accepter nos émotions sans nous laisser contrôler par elles. La volonté de contrôle (ex : se retenir de pleurer, ravaler sa colère, prendre sur soi, serrer les dents...) finit par provoquer des ressentiments, des choix incohérents/ malheureux et des tensions musculaires chroniques.
En cas de choc émotionnel, la culture dominante nous pousse à continuer notre route en “serrant les dents”, malheureux mais admiré par les autres pour cette (apparence de) force, parfois appelée “résilience”.
Nous avons beaucoup à gagner à cesser de lutter contre nos sensations et contre nos émotions et je vous propose 10 exemples de validation pour accueillir nos propres émotions.
- Les émotions que je ressens ont du sens et parlent de ce qui est important pour moi, de ce à quoi j’aspire.
- C’est normal d’éprouver de la tristesse/ colère/ peur/ anxiété dans cette situation. Mon corps est mon allié et mes émotions sont mes boussoles.
- Mon corps fait du mieux qu’il peut avec les ressources dont il dispose pour faire face. Je peux me mettre à son écoute.
- Mes ressentis sont légitimes même s’ils ne sont pas compris de l’extérieur. J’ai besoin de temps pour pleurer autant que j’en ai besoin.
- J’ai le droit d’avoir des coups de mou. Ils me signalent qu’il est temps de ralentir ou de procéder à des changements.
- Il n’y a aucune gloire à serrer les dents ou faire comme si de rien n’était : c’est l’acceptation des mes faiblesses autant que de mes forces qui fait de moi un héros/ une héroïne.
- Mes émotions sont certes désagréables mais elles ne sont pas dangereuses : quelle est leur fonction ? que me racontent-elles ?
- Je m’autorise à éprouver ces émotions sans me juger ou me critiquer. Je ne suis ni faible ni ridicule, je me laisse traverser par mon humanité.
- C’est vrai que c’est difficile et c’est là où j’en suis présentement. Je peux pleurer si cela me fait du bien et accepter d’être déséquilibré un temps avant de revenir à un équilibre, peut-être un autre équilibre que celui dans lequel je me trouvais avant ou que celui que je visais.
- Ai-je juste besoin d’une écoute ou bien également de conseils et de réconfort ? A qui puis-je m’adresser en ayant bien conscience de mes besoins ?
En devenant plus compétents émotionnellement, nous devenons également plus compétents pour comprendre et accompagner les émotions de nos enfants. Un des mots clés, tant pour nous-même que pour nos enfants, est “curiosité” : nous pouvons adopter une position de “chercheur” pour découvrir ce que nous vivons, éprouvons, expérimentons, ce que notre enfant vit, ressent, expérimente en l’instant.
A cet effet, un tableau des nuances des émotions peut être utile pour identifier comme on se sent “vraiment” et utiliser les informations apportées par l’émotion en question au service de la vie.
Pour aller plus loin : Il n’y a aucune gloire à serrer les dents et faire comme si de rien n’était en cas de souffrance ou traumatisme