Comment se mettre à la place de l’enfant ?
Se mettre à la place de l’enfant, c’est faire preuve d’empathie. Cela passe par le fait de se demander : Quelles émotions le traversent ? De quoi a-t-il besoin ? Qu’est-ce que son comportement me dit sur son monde intérieur ?
On pourra :
- faire des hypothèses (“tu as besoin de… ?“, “tu commences à jouer avec ta nourriture, tu n’as plus faim ?“),
- refléter les émotions (“tu as l’air sacrément en colère“, “c’est difficile pour toi quand…“),
- valider les sentiments (“tu as le droit d’être triste”, “ça fait mal quand on tombe“, “c’est vrai que ça fait peur“),
- encourager l’expression des émotions (“pleurer, ça fait du bien“, “tu peux sauter ou courir si tu en as besoin“),
- décrire (“j’ai l’impression qu’il se passe beaucoup de choses dans ta tête“, “oui le carrelage est froid, c’est désagréable“),
- reconnaître l’impulsivité des enfants et leur capacité à les surmonter (“tu as le droit d’être en colère et ta colère est si forte qu’elle te donne envie de frapper, et tu n’en as pas le droit. C’est dur, parfois mais tu peux toujours choisir de ne pas frapper.”)
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Une attitude aimante, empathique, chaleureuse aide le cerveau de l’enfant à se développer favorablement. De plus, se mettre à la place de l’enfant participe à la construction de compétences émotionnelles et relationnelles au long cours.
Chaque fois que l’adulte comprend l’enfant, le rassure, le sécurise, le console, le câline en adoptant une attitude douce, chaleureuse, en prodiguant des gestes tendres, en parlant d’une voix calme, apaisante et avec un regard compréhensif, il aide le cerveau à maturer. L’enfant parviendra alors plus rapidement à gérer les émotions envahissantes et les impulsions de son cerveau émotionnel et archaïque. – Catherine Gueguen