Communication bienveillante : 20 exemples pour aborder les crises et conflits avec les enfants

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Nous sommes peu nombreux à avoir connu des adultes pratiquant la communication bienveillante quand nous étions enfants. Apprendre à changer notre façon de parler pour mettre la qualité du lien au centre de la communication peut prendre du temps et nécessite de la pratique. Parfois, nous ne saurons pas quoi dire  en cas de crise d’un enfant ou de disputes au sein de la fratrie; parfois, nous n’aurons pas la patience ou les ressources nécessaires pour faire preuve d’empathie; parfois encore, nous tomberons à côté… et c’est OK. Respecter l’intégrité et la dignité des enfants est plus important que de dire la “bonne” chose. Toutefois, avoir des exemples en tête permet de se sentir moins impuissants, moins déroutés, plus compétents.

Voici 20 exemples de communication bienveillante pour aborder les crises et conflits avec les enfants :

  1. J’ai l’impression que tu rencontres un problème et que ça t’énerves vraiment cette histoire.
  2. Tu peux m’en dire plus au sujet de ton problème/ de ton idée ?
  3. Je vois que tu n’arrives pas à te mettre d’accord avec ton frère, c’est ça ?
  4. J’ai remarqué que tu as l’air en colère/ triste. Est-ce que tu voudrais en parler, maintenant ou plus tard comme tu préfères ?
  5. Tu as l’air coincé. Je me demande si tu as besoin d’aide.
  6. Je suis curieuse de savoir ce qui t’a fait agir comme ça.
  7. C’est vrai que c’est difficile d’attendre ton tour/ d’être ignoré par ses amis.
  8. Tu avais trop envie d’avoir ce jouet aussi.
  9. Oui, c’est triste de devoir quitter un endroit qu’on aime bien. Tu aurais aimé rester encore un peu.
  10. Tu voulais jouer avec les autres et ils ont refusé. C’est tellement décevant, tu ne savais pas comment leur faire comprendre que tu étais déçu.
  11. J’ai vu que tu as envie qu’on passe du temps ensemble. J’ai hâte de faire un jeu avec toi dès que j’aurai fini ce que je suis en train de faire.
  12. Tu en veux à ton frère car il n’a pas respecté ton intimité/ tes affaires en rentrant dans ta chambre sans demander avant.
  13. Tu t’es senti exclu et ça t’a mis en colère.
  14. OK, tu préfères faire toute seule, j’ai bien compris que tu voulais que personne ne t’aide.
  15. Je te propose de prendre de grandes respirations ensemble. On inspire et on souffle.
  16. On a tous les deux bien besoin d’une pause. Viens, on va courir/ sauter/ crier pour se calmer.
  17. Quand tu sens que tu as envie de taper/ jeter/ casser/ dire des gros mots, tu peux dessiner toute la colère qui est en toi/ taper des pieds/ dire comment tu te sens avec des mots… (autres idées : Quand je suis en colère, je peux : une affiche avec des stratégies de régulation émotionnelle)
  18. Pourquoi est-ce que ça a mal tourné d’après toi ? De quoi aurais-tu eu besoin pour que ça se passe autrement ?
  19. Comment tu pourrais faire la prochaine fois ?
  20. On se donne une seconde chance ? On efface tout et on rejoue la scène en repartant de zéro si tu veux bien.