L’estime de soi selon Christophe André : la comprendre et la consolider
Selon Christophe André, l’estime de soi est le manière dont on se voit, dont on se juge et dont on se traite. Christophe André considère que les racines de soi se trouvent dans l’enfance et la manière dont on a été considéré.
- Est-ce que la famille dans laquelle je vivais m’a aimé inconditionnellement ? Est-ce que j’ai pu prendre des risques sans être puni pour avoir échoué ?
- Est-ce que mes parents valorisaient mes réussites ? Est-ce qu’ils étaient compréhensifs envers mes échecs ?
- Comment mes parents se comportaient-ils eux-mêmes ? Etaient-ils dans la peur d’agir, dans la peur du jugement d’autrui ?
Estime de soi : Christophe André explique les différences entre les personnes à haute estime et basse estime de soi
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Les personnes à haute estime personnelle
Pour Christophe André, les personnes à haute estime de soi sont capables de citer leurs qualités, osent agir et envisagent l’échec comme normal. L’estime de soi n’est pas du narcissime : quand les gens progressent en estime de soi, ils s’oublient eux mêmes et se réjouissent de l’échanges avec d’autres personnes, dans le respect des spécifités de chacun.
Les humains avec une haute estime de soi savent qu’ils sont capables et dignes. En conséquence, les personnes avec une image de soi stable et haute font des choix alignés avec leurs émotions et leurs valeurs, elles sont plus résilientes et font preuve de persévérance pour atteindre les objectifs qui leur importent et qu’elles se sont fixées elles-mêmes. Elles sont plus susceptible d’être heureuses et en bonne santé émotionnelle.
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Les personnes à basse estime personnelle
A l’inverse, Christophe André remarque que les personnes à basse estime de soi ont beaucoup de mal à se trouver des qualités et on tendance à les contre balancer avec des défauts ou des contre exemples. Elles ont peur de l’échec et du jugement négatif et s’identifient en tant que personnes à l’échec. Leur discours intérieur permanent est négatif, comme une radio critique qui dévalorise et intoxique : tu n’y arriveras pas, tu vas échouer, c’est même pas la peine d’essayer, tout le monde se fiche de toi.
Retrouver l’estime de soi d’après Christophe André
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Faire preuve d’humilité
L’humilité consiste à se penser comme égal : Je ne suis ni supérieur, je ne suis ni inférieur à qui que ce soit. Je ne cherche donc à dominer personne et je ne me sens dévalorisé par personne. Je suis plutôt dans la recherche de l’échange, du partage, de la croissance personnelle et du développement de compétences relationnelles.
Donc il vaut mieux nous accepter imparfait que ne pas nous accepter nous-mêmes du tout pour avoir une bonne estime de soi selon Christophe André. Nous pouvons développer des compétences d’auto empathie et d’autosoin pour consolider notre estime de soi à l’âge adulte.
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Se réjouir des échanges
Les personnes à haute estime d’elles-mêmes se réjouissent d’être entourées de personnes qui sont intéressantes plutôt que s’enfoncer (je suis nul, elles se fichent de mon avis) ou que se comparer (j’en sais moins qu’elle, j’ai moins fait de choses dans ma vie qu’elle…). Ainsi, Christophe André parle de “folie comparative”. Plus on se compare, plus on ressent de l’insatisfaction.
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Accepter l’erreur et l’échec
Nous sommes souvent trop sévères avec nous même, nous faisons preuve d’un perfectionnisme rigide : nous pouvons être notre propre ami, nous respecter comme nous respectons un ami. Refuser de s’accepter imparfait est une défense inutile. Si nous cherchons à agir seulement de manière parfaite, nous allons quasiment systématiquement renoncer d’agir. Le perfectionnisme rend malheureux quand il nous fait croire qu’en agissant parfaitement (ou en ayant l’air parfait), nous pourrons éviter reproches, jugements ou honte. En effet, le perfectionnisme s’accompagne de la peur d’échouer, de se tromper, de décevoir, d’être critiqué. Le perfectionnisme est finalement une forme de honte. Pour Brene Brown, docteure en sciences humaines et spécialiste de la vulnérabilité, l’essence même du perfectionnisme est de tenter d’obtenir l’approbation des autres.
Faire preuve de bienveillance envers soi-même est une manière d’accepter les émotions douloureuses plutôt que chercher à les nier ou à en attribuer une cause (externe – “c’est sa faute à elle” – ou interne – “c’est ma faute”). Devenir des amis bienveillants pour nous-mêmes, c’est finalement faire preuve de douceur envers nous-mêmes.
Un exercice pour y parvenir peut être de noter chaque jour dans un journal une chose pour laquelle nous nous sentons mal ou honteux.se, pour laquelle nous nous jugeons négativement Nous nous mettrons alors dans la peau d’un ami bienveillant (qui veut notre bien) et écrirons quelques mots de douceur, de gentillesse, de réconfort envers nous-mêmes.
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Source : Imparfaits, libres et heureux : pratique de l’estime de soi de Christophe André (éditions Odile Jacob poche). Disponible en médiathèque, en librairie ou sur internet.
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